C’est l’une des réalités à laquelle fait face notre pays le Gabon depuis plusieurs années. Au moment où l’interconnexion entre les pays de l’Afrique Centrale via les organisations sous régionales est mise en avant, il faudrait également que le Gabon se hisse au niveau de certains de ses pays frontaliers, notamment le Cameroun,la Guinée Équatoriale ou le Congo Brazzaville.Ces trois pays avec lesquels le Gabon partage des frontières ont pour leur part, effectué des travaux routiers d’envergure qui permettent aujourd’hui à leurs citoyens de voyager par voie terrestre jusqu’aux frontières gabonaises.
Une fois franchi le barrage de limitation, c’est un triste spectacle qui s’offre à eux. Une situation que le Chef de l’État Brice Clotaire Oligui Nguema a dénoncé récemment à Brazzaville face à la diaspora gabonaise.”Il y a deux routes qui sont majeurs et prioritaires pour vous, c’est celle d’Oyem Mongomo, et celle de Ndendé Doussala , c’est une honte de savoir que le président Sassou a emmené le goudron jusqu’à la frontière et de notre côté y a pas de goudron, c’est une honte de savoir qu’au nord le président Obiang Nguema a emmené le goudron jusqu’à la frontière et que de notre côté jusqu’à Oyem y a pas de goudron. Qu’est-ce qui n’a pas marché”, s’est interrogé le président de la transition le Général de Brigade Brice Oligui Nguema.
Ces propos sonnent comme un présage du fait que le Chef de l’État pourrait instruire le gouvernement de procéder aux travaux d’aménagement ( bitumage) de ces deux voies afin de se hisser à la hauteur des autres pays voisins.
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