C’est devenu quasiment une norme dans notre pays le Gabon, la cigarette est devenue une tendance, une mode, au point que dès le plus bas âge, les jeunes se mettent déjà à fumer, parfois en échappant à la vigilance des parents. Pis, les lieux publics sont devenus les endroits privilégiés des fumeurs qui ne se sentent pas du tout inquiétés.
Pourtant, l’article 19 de la Loi n°006/2013 du 21 août 2013 portant instauration des mesures en faveur de la lutte antitabac en République Gabonaise, interdit de fumer dans les locaux et véhicules à usage collectif suivants :
- établissements préscolaires, scolaires et universitaires ;
- établissements hospitaliers ;
- autres structures sanitaires ;
- salles de spectacles, de cinémas, de théâtres, de concerts ;
- salles de sports ;
- bibliothèques ;
- ascenseurs ;
- abribus ;
- services publics ;
- édifices publics et administratifs ;
- véhicules de transport en commun (bus, taxis et autres véhicules transportant deux personnes ou plus) ;
- halls et salles d’attente d’aéroports, de gares routières et autres transports en commun ;
- les aires communes des immeubles d’habitation, que ces immeubles soient détenus en copropriété ou non ;
- les tentes, chapiteaux et autres installations semblables montés de façon temporaire ou permanente et qui accueillent le public ;
- tous les autres lieux fermés qui accueillent le public.
Et bien qu’à certains endroits, les interdictions de fumer ne font pas l’objet de signalisations apparentes, il Y’a lieu de s’interroger sur le respect et l’application de ladite loi. Que vous soyez à bord d’un véhicule à usage de taxi, dans un débit de boissons ou à un abribus, il n’est pas rare de tomber sur quelqu’un qui fume sans tenir compte du fait qu’il gêne les non fumeurs. Tout le contraire, à la moindre interpellation, les fumeurs voit en cela une provocation.
Le non fumeur est donc contraint lui, malgré qu’il ait raison, de se déplacer. Une situation anormale qui ne surprend plus personne.
Herton-Sena OMOUNGOU
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