La critique est aisée, mais l’art est difficile, il faut le reconnaître comme le dit l’adage. Diffusée sur les antennes de Gabon 1ère, l’émission Dieu en Question est très regardée chaque dimanche par la majorité des gabonais. Les thèmes qui y sont développés et les invités ne laissent personne insensible dans la mesure où le débat entre Traditionnalistes et religieux ne date pas d’aujourd’hui.
L’émission du dimanche 6 octobre dernier a encore fait couler beaucoup de salive sur le plateau de l’émission placée sous le thème des faux ngangas. Mais il semble que certains invités ont eu du mal à faire montre de hauteur avec un langage qui a fortement été décrié par les internautes. En effet, Chocolat des jeunes filles et le Pasteur Jonas n’ont vraisemblablement pas pu se retenir au point d’utiliser des termes qui ont choqué les téléspectateurs parfois composés d’enfants. Les émotions, peu importe la qualité du débat ou des invités, ne doivent pas l’emporter sur la raison.
Un direct sur la chaîne nationale, pour une émission aussi prestigieuse que Dieu en Question, ne doit pas donner l’occasion à certains invités de laisser exploser leur frustration en utilisant des termes qui vont ternir l’image de la chaîne. Si les journalistes détiennent un code de la communication qui met en avant la déontologie et l’éthique, il faudrait que les émissions soient également dans cette optique par rapport aux invités sur les plateaux.
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