A l’heure où l’état met toutes les dispositions en place afin de rendre plus effectif, la gratuité de l’accouchement dans toutes les structures sanitaire publiques sur l’ensemble du territoire national, certaines femmes décident encore volontairement de nos jours, de donner la vie dans des conditions précaires au détriment de leur sécurité et de celle de leur progéniture.
C’est le cas d’une jeune gabonaise de 26 ans, non immatriculée à la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), vivant à port gentil dans la province de l’Ogooué maritime, qui a décidé délibérément pour des raisons de pauvretés, de donner la vie chez elle, dans les conditions précaires et sans aucune assistance médicale.
Pour rappel, la CNAMGS accorde automatiquement une assurance maladie à toutes les gabonaises enceintes de 6 mois et assure pour le compte de l’Etat, la gratuité des soins. A cette occasion, du matériel constitué pour l’essentiel de kits d’accouchements et des kits de césariennes sont distribuées aux structures sanitaires publiques, pour prendre en charge ces femmes, de manière à tout mettre en œuvre pour écourter leurs séjours à l’hôpital.
Précisons en effet, que la gratuité concerne le suivi de la grossesse à partir de 6 mois, l’accouchement, la césarienne en cas de complication, les soins aux bébés et aux mamans après l’accouchement. « Il est donc incompréhensible qu’avec toutes ses dispositions mise en place par les autorités, que cette jeune gabonaise de 26 ans pour une raison ou une autre, a consciemment décidé d’accoucher chez elle, avec tous les risques que cela comporte tant pour elle que pour son bébé », a indiqué une infirmière.
Contacté par son voisinage, le SAMU Social Gabonais après avoir dispensé les premiers soins, a rapidement conduit la maman dans une structure publique de la place. Cette dernière et son bébé se portent actuellement bien. Même si selon les informations reçus du personnel soignant, la jeune dame serait abandonnée à elle-même, et le père de son enfant, serait dans une situation tout aussi misérable que la sienne.
Nancy (Stagiaire)
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