Après des auditions suivies parfois d’arrestations de personnalités publiques, le chef de l’Etat qui a toujours fait de la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite au Gabon une priorité, entend tout mettre en œuvre pour rompre avec cette pratique qui n’honore pas le pays et qui au contraire, le fait régresser à la face du monde.
Sachant que la stabilité sociale face à la crise économique que traverse actuellement le Gabon passe par une meilleure gestion de la chose publique, le président de la République, chef de l’Etat s’est engagé à intensifier la lutte contre la corruption au Gabon. Un engagement qui passe par l’arrestation de toutes les personnes qui seraient impliquées de prêt ou de loin à un quelconque détournement. Mais aussi, la mise à l’écart de tous ceux qui hésiteraient à faire appliquer la loi.
Il faut dire que cette pratique commune à la classe dirigeante condamne tout un pays au non-développement. Pour en venir à bout, il semblerait que le glaive de la justice soit fermement déterminé à continuer à débusquer tous ceux qui croyaient profiter tranquillement de leur forfaiture. Désormais, à en croire les autorités, il n’y a plus d’intouchables au Gabon. On peut donc affirmer que la lutte contre la corruption serait en passe de s’accélérer dans les jours à venir. Et désormais pèse sur certaines têtes, une épée de Damoclès.
En effet, parce que la corruption à tous les niveaux de l’administration devient monnaie courante, les plus hautes autorités gabonaises viennent de réaffirmer qu’il était justement important pour les responsables des différentes administrations publiques d’être exemplaires. « Le bras de la Justice ne doit pas trembler face à la corruption et l’enrichissement illicite qui n’ont pas leur place au Gabon. Il nous faut une administration où règne et prévaut le sens de la justice et de l’égalité », a martelé le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba.
Rappelons que le chef de l’Exécutif gabonais, a toujours fait de la lutte contre la corruption l’une de ses priorités, à cet effet, ce dernier par des mesures mises actuellement en application dans le pays, se veut ferme dans son engagement. « Il est capital pour notre nation d’en finir une bonne fois pour toutes avec la corruption qui gangrène nos institutions. Il est capital d’en finir avec la mauvaise gestion, la mauvaise gouvernance », avait-il indiqué lors de son discours du 8 juin 2019 dernier.
Le combat contre ce qu’il convient de qualifier de fléau national s’avère titanesque et mérite des efforts sans relâche. Sous la pression des bailleurs de fonds, par exemple, faut-il en convenir, l’Etat a entrepris de mettre en place depuis 2003, un arsenal juridique et institutionnel spécifique en vue de lutter efficacement contre les phénomènes de la corruption au sens large et ses deux corollaires, à savoir l’enrichissement illicite et le blanchiment des capitaux. Malgré cela, force est de constater que le mal persiste. La lutte est donc loin d’être gagné.
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