Le Directeur Général du centre national de l’examen de permis de conduire ( CNEPC) a récemment eu un point de presse de presse avec les médias nationaux et internationaux à qui il a accordé une interview. Au menu des échanges, la question des réformes lancées et la situation des auto-écoles dans notre pays. Le commandant Bertrand Oscar Sadibi Mapangou, DG du CNEPC s’est montré plutôt rassurant en ce qui concerne la lutte contre l’acquisition frauduleuse du permis de conduire au Gabon.
Désormais les candidats après évaluation et jugés dignes, peuvent obtenir leur permis de conduire en quelques jours. Réduire le temps d’attente pour délivrer le précieux sésame est l’une des principales réformes mises en place par les autorités des Transports. Désormais pour rentrer en possession du permis provisoire pour la conduite, les ayants droit n’auront plus à se casser la tête au niveau du Centre national de l’examen du permis de conduire (CNEPC). Cette mesure est le résultat du processus de modernisation et de digitalisation de l’administration publique gabonaise.
«Aujourd’hui, si vous avez passé votre examen samedi, au plus tard le jeudi qui suit, vous avez votre permis», a déclaré le commandant Guy Bertrand Oscar Sadibi Mapangou.Toutefois, le véritable défi est également au niveau du contrôle auprès des auto-écoles en ce qui concerne le paiement au trésor public des sommes dues. Pour celà, il sera désormais exigé que les candidats au permis de conduire et les opérateurs économiques ( auto-écoles) se présentent ensemble pour justifier du paiement au niveau du trésor public. De plus, si le DG du CNEPC reconnaît que «Personne ne respecte les normes !», il entend accentuer le contrôle afin que les responsables des auto-écoles s’acquittent de leurs obligations après le retrait au CNEPC de l’ordre de recettes.
«Dans le passé, les auto-écoles, quand elles venaient dans nos locaux, récupéraient les ordres de recettes, mais lorsqu’elles repartaient vers leurs candidats, elles présentaient simplement le document sans aller payer la quittance trésor pour que le candidat vienne passer l’examen. Elles profitaient donc des candidats. Vu qu’il y avait plusieurs plaintes, nous avons mis en place cette réforme qui impose la présence du promoteur et celle du candidat au CNEPC», explique-t-il.
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