Depuis quelques temps le climat sociopolitique s’est dégradé d’après des observateurs avisés.Pour bon nombre de citoyens cela est dû aux décisions prises par le gouvernement depuis le début de la crise sanitaire mondiale qui n’a pas épargné notre pays.
Si pour le gouvernement en place, l’urgence de lutter contre la covid-19 par tous les moyens s’impose, il n’en est pas de même pour une tranche non négligeable de la population dont les influenceurs, syndicalistes, les membres de la société civile, les opposants et même artistes qui se sont faits des portevoix, entraînant ainsi un climat sociopolitique délétère.
Tout d’abord, l’opinion estime que la situation sanitaire liée à la covid-19 n’est pas si alarmante par rapport à d’autres pays de la sous-région notamment le Cameroun, la Guinée Équatoriale et les deux Congo pour ne citer que ceux-là, pour nécessiter des mesures jugées drastiques voire privative des libertés individuelles telles que : la fermeture des commerces (bar, restaurants, friperie etc..).
Ensuite, les conséquences qu’entraîneraient les dites mesures. Pour de nombreuses couches de la population gabonaise, la précarisation de ceux n’exerçant pas à la fonction publique et en entreprise mais plutôt dans les activités dites « petits commerces » sont en asphyxie financière donc ne peuvent plus se prendre en charge et subvenir aux besoins de leurs familles. Ce qui par ailleurs semble avoir détruit considérablement le lien entre les gouvernants et les gouvernés.
Enfin on peut aisément citer la détérioration du climat politique entre les différents bords. D’une part ceux se réclamant du parti au pouvoir et alliés qui estiment que les mesures édictées par le gouvernement sont salutaires et ceux appartenant à l’opposition et société civile qui les jugent inhumaines car réduisant le peuple à la précarité et à l’agonie financière à l’exemple des vendeurs de friperie et bien d’autres.
À la vue de tout ce qui en ressort nous pouvons constater tout aise que le climat sociopolitique est endommagé, cependant, la pandémie continue d’exister. Il faut donc se protéger et protéger les autres. De même, les gouvernants ont le devoir de protéger non seulement les populations mais aussi de leur permettre de s’occuper de leurs familles par la pratique de leurs activités ou par un accompagnement véritable. Des questions resteraient en suspens malgré tout : Est-il nécessaire de laisser le climat sociopolitique s’enliser ? N’est est-il pas possible de mettre de l’eau dans du vin pour garantir le mieux vivre ensemble ?
Wait and See.
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