Pour faire face à la seconde vague de contamination très élevée de la pandémie à coronavirus, les autorités gabonaises ont pris un certain nombre de mesures. Ces mesures contestées par un certain nombre de citoyens sont cependant nécessaires pour la protection de tous.
Le Gabon, autrefois considéré comme un exemple dans la gestion de l’épidémie, inquiète l’OMS aujourd’hui avec un taux de positivité qui atteint la barre de 4,63 %. Le relâchement des populations aurait entraîné la résurgence de la Covid-19 selon les experts. Pour y remédier, le gouvernement met en place des protocoles plus efficients pour contenir la maladie.
Le virus devient plus virulent. Si les gabonais ne se ressaisissent pas à temps, on pourrait assister à une hécatombe dans les jours à venir. Le ministre de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong a récemment annoncé que les structures médicales font face à une saturation compte tenu du nombre de patients Covid-19.
Conscient de la nécessité d’agir avec plus d’efficacité dans cette seconde vague à laquelle s’ajoute le variant britannique qui est beaucoup plus contagieux que le virus souche, le gouvernement a, à la faveur d’une conférence de presse sur la situation épidémiologique du Gabon, fait l’annonce de nouvelles mesures, certes contraignantes, mais impérieuses.
Il est vrai que les populations se plaignent notamment des mesures relatives à l’heure du couvre-feu et de la fermeture du Grand Libreville qui représentent selon elles, une restriction à leur liberté, néanmoins, il faut souligner qu’il en va de la santé publique. Le bien-être de la nation prime sur les intérêts personnels.
Toutefois, le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda a fait une importante déclaration ce vendredi 19 février 2021 qui pourrait paraître comme une lumière au bout du tunnel pour les populations. En effet, la cheffe du gouvernement a précisé qu’en cas de baisse du nombre de cas actifs, les mesures seront assouplies. Une chose qui ne sera possible que si on s’y met tous en respectant les mesures édictées par les autorités.
Aussi, le ministre de la santé en a appelé à la responsabilité de tous. « Si on a pu circonscrire la pandémie durant la première vague, c’est grâce au respect des gestes barrières et celles ci doivent être maintenues aujourd’hui pour contenir cette seconde vague », a déclaré le membre du gouvernement.
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