Après la dépénalisation de l’homosexualité votée par l’Assemblée nationale à 48 voix pour et 24 contre, l’heure est au Sénat de se prononcer sur la question. Un vote vivement attendu par les populations.
Le retrait de l’alinéa 5 de l’article 402 du Code pénal prévoyant la répression de l’homosexualité voté par les 48 honorables a suscité des réactions mitigées au sein des gabonais. Seulement qu’ils soient pour ou contre, ils sont tenus d’attendre la décision des vénérables. Une attente qui semble interminable et qui nourrit les débats çà et là.
En effet, suite à l’annonce de la dépénalisation de l’homosexualité par les honorables, certains se sont réjouis d’être enfin libres de s’épanouir au sein de la société tandis que d’autres ont crié à la dépravation des mœurs. 《Non à l’homosexualité》, peut-on lire sur les réseaux sociaux. Les plus téméraires en on même fait leur photo de profil.
Pour les députés, il ne s’agit pas de légaliser l’homosexualité mais simplement de supprimer une loi répressive de 2019 qui n’aurait pas dû exister avant d’étudier la question sur tous les angles car les homosexuels sont des citoyens gabonais et ont le droit d’être protégés par la société.
Pour l’heure, le choix bien que justifié des députés semble difficile à avaler. Quoiqu’il en soit, la proposition de retrait de l’alinéa 5 de l’article 402 de la loi 042/2018 portant Code pénal incriminant l’homosexualité sera portée à la votation au Sénat, Chambre haute du Parlement dans les prochains jours.
FGM
Commentaires