Rendu public le 6 juillet dernier par la branche onusienne en charge du SIDA (OnuSida), le rapport médical sur la pandémie du VIH SIDA indique que 26 000 séropositifs sont intraçables.
Selon l’ONUSIDA, il y a près de 25 000 personnes séropositives perdues de vues par les centres de traitement ambulatoire (CTA) du Gabon. Des chiffres inquiétants quand on sait que la pandémie du Sida continue de faire des ravages dans le monde et plus précisément dans les pays sous développés.
En effet, le recensement indique que sur 51 000 personnes vivant avec le VIH SIDA au Gabon en fin 2019, seules 26 000 personnes séropositives enregistrées avaient accès au traitement antirétroviral soit 51 %. Ce qui estime à près de 25 000 le nombre de personnes atteintes du VIH Sida n’étant pas sous antirétroviraux.
De ce fait, le combat contre le VIH Sida est loin d’être gagné. Les autorités gabonaises malgré les nombreux efforts non lésinés pour venir à bout de ce virus, ne sont pas au bout de leur peine car la situation est loin d’être sous contrôle avec la disparition des séropositifs non suivis qui pourraient contaminer leur entourage.
Loin de leur trouver des excuses, cette disparition inquiétante des CTA pourrait être le résultat d’une stigmatisation importante encore présente au sein des familles, parfois même dans le corps médical. Car certains agents de santé indiscrets n’hésitent pas informer du statut sérologique d’un patient lorsque celui-ci se retrouve dans le même environnement que lui, hors du cadre professionnel. Du coup, pointés du doigt, certains séropositifs préfèrent se ravitailler au marché noir pour les plus téméraires ou encore mener une vie loin de tout traitement pour les esprits faibles.
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