De plus en plus de voix s’élèvent au sein de la classe politique gabonaise pour mettre en lumière certaines recommandations qui selon eux semblent s’écarter de l’esprit de la charte de la Transition instituée par le CTRI. C’est dans cette optique que qu’une dizaine d’entre eux sont allés auprès de Gilberto da Piedale Vérissimo, président de la Commission de la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC) afin qu’il intervienne auprès des autorités de transition.
La délégation était composée des présidents du Congrès pour la démocratie et la justice (CDJ), de l’Union des patriotes gabonais loyalistes (UPGL) de David Mbadinga, de l’Union et solidarité (US) de Jean De Dieu Moukagni Iwangou, du PPG, du Rapid et de l’Union du peuple gabonais (UPG). Pour ces derniers, il est essentiel que certaines recommandations du dialogue national inclusif soient passées au peigne fin car ne répondant pas aux aspirations démocratiques et de cohésion sociale du peuple gabonais. La suspension annoncée des activités des partis politiques figure en priorité.
Une sollicitation qui cadre parfaitement avec les récentes déclarations du Président de la Transition Brice Clotaire Oligui Nguema qui a maintes fois reconnu que certaines recommandations ne sont pas complètement conformes à l’esprit de la Transition et de la Charte mise en place par le CTRI. Pour sa part, tout en remerciant ses hôtes pour la confiance placée en sa personne, a promis transmettre à Faustin Archange Touadera, le facilitateur de la CEEAC dans le processus de Transition au Gabon, toutes leurs préoccupations. Notons que ces recommandations du DNI ne sont pas encore retranscrites en loi et doivent encore être soumises au référendum.
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