Selon le rapport des travaux du séminaire national sur l’éducation nationale, il faut une bagatelle somme de 1250 milliards FCFA pour le redressement et la refonte en profondeur du système éducatif gabonais. Cette enveloppe devrait servir aux besoins de formation et d’insertion professionnelle voulus par le Président de la République. C’est la conclusion des travaux de la « task force » sur l’éducation organisé du 23 août au 07 septembre 2018 à Libreville. Durant deux semaines, les acteurs de l’éducation nationale, les membres du gouvernement, les syndicats de l’éducation nationale et les partenaires privés ont statué sur des mesures drastiques pouvant permettre au système éducatif gabonais de sortir du gouffre dans lequel il gît depuis des décennies. Annoncé le 16 août 2018 lors du discours du chef de l’État à la nation, la task force de l’éducation visait une réforme profonde du système éducatif dans tous ses domaines. Selon les experts, les 1250 milliards fcfa devraient servir à mettre en place une vision stratégique appelée « plan quinquennal de l’éducation nationale » axée sur trois points essentiels. Le premier concerne la réalisation d’infrastructures scolaires et administratives et la mise en place d’équipements de qualité pour les structures de formation scolaire et universitaire, le 2e est en lien avec le lancement des nouvelles filières stratégiques, l’amélioration des curricula et programmes, le recrutement des enseignants et des personnels administratifs, et le 3e volet concerne la mise en place d’un secrétariat scientifique d’orientation, la création d’un conseil national de l’éducation et le regroupement des différents ministères en charge de l’éducation et de la formation au sein d’un seul et même ministère. Pour ce faire les experts ont recommandé un suivi du parcours scolaire des jeunes, leur orientation et leur formation professionnelle pour atteindre enfin une adéquation formation emploi. Ainsi, « pour une meilleure adéquation formation emploi, la task force propose un certain nombre d’engagements dans la manière d’organiser l’enseignement au Gabon afin de mieux identifier les aptitudes des apprenants assez tôt et d’ offrir un cadre d’apprentissage et de formation adapté aux exigences d’une économie émergente » a déclaré Patrick Daouda Mouguiama, rapporteur de la task force de l’éducation. RAMA]]>
article précédent
Commentaires