A quelques jours du début de la nouvelle rentrée académique, plusieurs parents d’élèves se demandent aujourd’hui ou leurs enfants vont bien poursuivre leurs études dans la mesure où aucun bâtiment n’est sorti de terre au cours de cette année. A cet effet, l’opinion nationale se demande bien quel tour de passe-passe le gouvernement va-t-il mettre en place pour l’année académique 2019-2020.
Depuis quelques années les autorités gabonaises ont recours à des moyens peu conventionnels, pour trouver à chaque enfant un établissement ou poursuivre ses études. En effet, le ministère en charge de l’éducation nationale, à chaque début d’année scolaire doit faire face à cet épineux problème d’effectif qui ne cesse d’augmenter d’année en année alors que de l’autre côté pas l’ombre d’une nouvelle bâtisse.
A cet effet, si du côté des parents et de leurs progénitures les choses vont bon train, qu’en est-il des établissements chargés d’accueillir ses apprenants. En effet, la rentrée administrative arrêtée pour le 16 septembre prochain, la question de capacité d’accueil se pose avec acuité au cours de cette nouvelle année académique, pour ne parler que du bassin de l’Estuaire. C’est le cas des élèves ayant obtenus leur entrée en classe de 6ème cette année.
En effet, cette année près de 35734 élèves inscrits en Cours moyen 2 (Cm2), ont obtenu le précieux sésame qui ouvre les portes du Collège. A cet effet, les résultats de cette année connaissent une hausse de 2369 de différence, contrairement à l’année écoulée. Fort de ce constat, certains parents se demandent ou vont pouvoir aller tous ses enfants qui sont de plus en plus petit voire 11 ou 12 ans maximum.
En 2012, le gouvernement avait décidé de transformer une partie du stade de football d’Angondgé, dans la commune d’Akanda en collège. Une quarantaine de salles de classes avaient été aménagées pour accueillir à peu près 2000 élèves en provenance du primaire. Dernièrement c’est à un autre scénario auquel on assiste. Les ministres précédents ont opté pour la transformation de certaines écoles primaires en établissement secondaire. Entrainant ainsi, un sureffectif au primaire et l’éloignement des lieux d’apprentissages pour ces derniers.
A quelques jours de la reprise des activités pédagogiques sur l’ensemble du territoire national, le corps enseignant et les parents d’élèves se demandent bien quelle subterfuge, Michel Menga Messone et son administration va-t-il pouvoir mettre en place pour résorber ceproblème qui tend les bras chaque début d’année.
MDN
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