Pourtant bénéficiaire d’un peu plus de 1000 postes budgétaires dès la rentrée scolaire Actuelle, le secteur éducatif gabonais ne semble pas toujours répondre aux attentes des populations et principalement des élèves. En effet, à travers le pays, de Port-gentil à Franceville, en passant par Libreville jusqu’à Koulamoutou, bref, plusieurs établissements présentent un déficit d’enseignants. Dans les matières scientifiques le besoin est criard.
” De la sixième en quatrième je n’ai pas fait cours des mathématiques, c’est en troisième que je découvre les mathématiques au secondaire ”, a récemment déclaré une élève du Collège Georges Mabignath. Une situation qui n’est pas singulière dans la mesure où de nombreux élèves à travers le pays n’ont quasiment pas appris ce premier trimestre.Au Lycée Bac-Aviation, à Port-Gentil, les parents ont décidé de se cotiser afin de recruter localement des enseignants afin de combler le déficit dont fait montre actuellement le lycée.
Là-bas, pas moins de 22 vacataires vont être recrutés et payés par l’association des parents d’élèves afin que leurs enfants bénéficient de véritables enseignements au même titre que ceux d’autres établissements. Si l’on estime à 300 le déficit d’enseignants en mathématiques, cela ne signifie pourtant en rien que dans les autres matières le compte soit atteint. Une situation qui devrait susciter un regard particulier de la part Camelia Ntoutoume Leclercq en sa qualité de Ministre de l’Éducation Nationale.
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