Le Ministre de l’enseignement supérieur Hervé Ndoume Essingone a récemment tenu une conférence de presse au cours de laquelle il a donné des explications concernant les enjeux liés aux orientations des nouveaux bacheliers. Une situation qui inquiète parfois les parents dans la mesure où nombreux ne savent pas souvent où iront apprendre leurs enfants.
D’autres sont contraints d’ailleurs à envoyer leurs enfants à l’extérieur du pays avec toutes les charges que cela exigent. C’est d’ailleurs conscient de cette réalité que le ministre a annoncé que le gouvernement de Transition a mis en place un certain nombre de mesures. Pour répondre à la demande croissante, trois nouveaux établissements ont été créés à savoir :•Le Centre Universitaire de KOULAMOUTOU (CUDEK),•La Faculté de Médecine de l’USTM,•La Faculté des Sciences de l’UOB.À cet effet, dans l’optique de l’orientation des nouveaux bacheliers:-1000 places disponibles à l’USS;- 75 à l’USTS;-2000 à l’UNG;- 8000 à l’UOB ;-2040 à l’USTM ;- et 200 au CUDEK.
La création de ces nouveaux établissements marque la volonté des plus hautes autorités de désengorger les grandes universités publiques du pays arrivées à saturation en termes d’effectifs.Selon le membre du gouvernement de Transition, pour l’année universitaire prochaine, 16 215 places sont disponibles pour accueillir les nouveaux bacheliers dans les universités et grandes écoles publiques du pays, pour un taux d’absorption de 72,68%. Sauf que 6093 des 22 308 nouveaux bacheliers devront choisir entre aller au privé soit à l’étranger. Mais qui? La question reste toute posée pour l’instant.
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