Devant l’impatience des Gabonaises et des Gabonais de voir leurs conditions de vie s’améliorer, le président de la République, chef de l’État, Ali Bongo Ondimba a décidé d’agir vite et de créer les conditions d’une plus grande efficacité de l’action gouvernementale. Pour ce faire, il a entrepris de mettre définitivement un terme à la corruption au Gabon et plus encore dans les administrations publiques.
Le chef de l’Etat qui a toujours fait de la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite au Gabon une priorité, vient concrètement de mettre les pilleurs de la République devant leurs responsabilités. Ce dernier vient de prendre des mesures énergiques en se séparant purement et simplement de tous ceux qui pour des raisons égoïstes, n’ont pensé qu’à leur bien-être personnel. Oubliant ainsi que pour la plupart, ils avaient pour mission de servir l’Etat, donc les gabonais.
Sachant que la stabilité sociale face à la crise économique que traverse actuellement le Gabon passe par une meilleure gestion de la chose publique, le président de la République, s’est une nouvelle fois engagé via l’opération Scorpion, à intensifier la lutte contre la corruption au Gabon. Un engagement qui passe par l’arrestation de toutes les personnes qui seraient impliquées de prêt ou de loin à un quelconque détournement. Mais aussi, la mise à l’écart de tous ceux qui hésiteraient à faire appliquer la loi.
Le dernier remaniement ministériel du 2 décembre courant, a été justement l’occasion pour les plus hautes autorités gabonaises de joindre la parole aux actes. Parce que les attentes des gabonais demeurent une priorité aux yeux du Chef de l’État, ce dernier a décidé de s’entourer uniquement d’une équipe d’hommes et de femmes animés d’un désir certain de servir le Gabon et de répondre aux attentes des gabonais. Car si entre 2009 et 2016, voir jusqu’à nos jours, le peuple ne pouvait que constater les dérives de leurs gouvernants, aujourd’hui, Ali Bongo Ondimba entend concrétiser sa promesse faite à la population. « Je ne serais heureux que quand les gabonais seront heureux ».
Il faut dire que la corruption qui est une pratique commune à la classe dirigeante, condamne tout un pays au non-développement. Pour en venir à bout, il semblerait que le glaive de la justice soit fermement déterminé à continuer à débusquer tous ceux qui croyaient profiter tranquillement de leur forfaiture. Désormais, à en croire les autorités, il n’y a plus d’intouchables au Gabon. Par ces multiples interpellations, suivies d’audiences et de mises sous mandats de dépôt, il est plus qu’évident que la lutte contre ce fléau national, a atteint son pic. Que tous le sache, désormais pèse sur certaines têtes, une épée de Damoclès.
« Le bras de la Justice ne doit pas trembler face à la corruption et l’enrichissement illicite qui n’ont pas leur place au Gabon. Il nous faut une administration où règne et prévaut le sens de la justice et de l’égalité. Il est capital pour notre nation d’en finir une bonne fois pour toutes avec la corruption qui gangrène nos institutions. Il est capital d’en finir avec la mauvaise gestion, la mauvaise gouvernance », n’a de cesse de marteler le président de la République.
Le combat contre ce qu’il convient de qualifier de fléau national s’avère titanesque et mérite des efforts sans relâche. Sous la pression des bailleurs de fonds, par exemple, faut-il en convenir, l’Etat a entrepris de mettre en place depuis 2003, un arsenal juridique et institutionnel spécifique en vue de lutter efficacement contre les phénomènes de la corruption au sens large et ses deux corollaires, à savoir l’enrichissement illicite et le blanchiment des capitaux. Malgré cela, force est de constater que le mal persiste. La lutte est donc loin d’être gagnée.
FGM
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