La prise du pouvoir par le CTRI est incontestablement le début d’une nouvelle ère qui augure des lendemains meilleurs pour ce petit pays d’Afrique Centrale qu’est le Gabon.Le refus clairement exprimé par le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema de prendre la tête de la Grande Loge du Gabon (GLG), les arrestations des membres de la Young team et du cartel des « popos » qui avaient pris l’Etat en otage et siphonné les caisses de l’État, connaissent un nouveau rebondissement.
Le maître vodou, ex tout puissant directeur de cabinet d’Ali Bongo, Maixent Accrombessi a, dans une correspondance datée du 28 février 2024, notifié sa démission au nouveau Grand Maître Jean Denis TSANGA.Alléguant des problèmes de santé, « des difficultés de récupération à la suite de son AVC d’août 2016. », le chef de la légion dite étrangère s’était depuis lors effacé de la scène publique mais avait gardé une influence inédite dans l’entourage du Chef de l’État déchu.De par le puissant réseau mis en place par ses soins tel un cartel, Maixent Accrombessi a régné d’une main de maître aussi bien au palais du bord de mer que dans la haute administration.Certaines indiscrétions l’avaient attribué le titre de « Président bis » car les nominations, promotions et autres décisions à la Présidence de la République devaient recevoir sa bénédiction.
Avec l’arrivée du CTRI la donne a changé.Ses poulains sont désormais évincés des cercles de décision.Mieux, ses congénères, gabonais d’adoption qui avaient pris le pays en otage et ce via l’ésotérisme sont aujourd’hui locataires à la prison centrale du Gros-Bouquet et semblent impuissants et neutralisés par les mânes du Gabon.A ceci, s’ajoute sa prétendue implication dans la spoliation du patrimoine immobilier de l’État notamment des hôtels dont il serait soudainement devenu propriétaire.
Sentant alors l’étau se resserrer autour de lui et des manigances qui ont caractérisé leur règne à la tête du Gabon, Maixent Accrombessi a préféré prendre le large en se désolidarisant de ses fraters « c’est avec amertume que je prends cette décision, mais force et de constater que mon état de santé actuel reste précaire et m’empêche d’assumer mes obligations au sein de notre respectable institution. Je vous prie d’accepter ma démission avec effet immédiat. »Maladie ou pas, la justice devra prévaloir surtout si on aspire à un nouveau Gabon dans lequel les comportements déviants devront être punis.
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