Après la publication par GMT hier 14 février 2024 d’un verbatim portant sur le PDG, je tiens par respect à vous tous et pour un souci de clarté de ma démarche à apporter les précisions suivantes. Premièrement, j’ai il y’a deux mois annoncé la sortie de mon livre qui porte sur l’avenir du PDG, mon parti politique, après les événements du 30 août 2023. Ce livre est aujourd’hui disponible à la maison de la presse et j’invite toutes les personnes intéressées par le sujet à s’en procurer un exemplaire.
Deuxièmement, GMT a pris le malheureux parti de tirer une phrase de ce livre pour en faire un verbatim sorti exagérément de son contexte . Je regrette profondément cette attitude de GMT qui est pourtant un média très professionnel mais qui a certainement voulu verser cette fois ci dans le sensationnel. Troisièmement, je tiens à préciser que je suis et je reste membre du PDG, mon parti. J’assume toutes mes positions dans le cadre de ce parti y compris le soutien apporté au DCP Ali Bongo Ondimba lors du scrutin du 30 août. Ceux qui suivent bien la politique nationale auront noté que malgré un contexte très disputé, le 2e arrondissement de la commune de Koulamoutou pour lequel je suis MBP aura été une des circonscriptions qui ont fait élire le DCP de manière brillante avant que le scrutin ne soit annulé par le CTRI.
Quatrièmement, le livre commis par mes soins a pour vocation de faire un diagnostic de notre parti . J’ai voulu, car le peuple oublie, partir de la genèse de notre parti en 1968 jusqu’à la période d’août 2023, en passant par la période des années 1990 qui ont marqué le retour au multipartisme. De manière très claire je démontre que: la période 1968-1990a été la plus productive pour le parti démocratique gabonais avec une idéologie assumée qui a instruit plus d’un et la construction des bases solides de l’économie gabonaise. Je note également dans cet ouvrage que les années : l 1990-2009 ont été des années de lutte intense d’un point de vue politique, années pendant lesquelles le Grand camarade Omar Bongo Ondimba avec un art politique exceptionnel mais aussi un PDG, véritable machine électorale, ont su malgré ce contexte de lutte acharnée, conserver le pouvoir.
Je montre enfin que: 2009-2023 ont été du point de vue de l’histoire du parti, les années les plus difficiles car le parti n’a jamais été autant divisé . La preuve c’est qu’au moins 4 présidents de partis politiques qui ont constitué l’opposition à Ali Bongo Ondimba sont des anciens camarades qui ont claque la porte du parti successivement en 2009 et en 2015. Pour la mémoire de certains, Jean Ping, Guy Nzouba Ndama, Barro Chambrier et Paulette Missambo ont pris leur liberté après ces luttes fratricides. Le dire ainsi ce sont des faits et cela part d’un réel et nécessaire diagnostic qui nous permettrait à nous PDGistes de prendre en compte la dimension « coup de libération » et nous projeter pour l’édification d’un gabon fort et prospère, ce qui est une aspiration de tous.
Cinquièmement je voudrais faire observer à tous que bien qu’étant membre du Gouvernement déchu, je soutiens la transition à titre personnel et aussi conformément à la ligne du PDG clairement exprimée au lendemain du coup de liberté car la transition concerne tous les gabonais opposition comme majorité. Le Gabon est notre bien commun au delà des positions partisanes Sixiemement, l’ouvrage que j’ai commis est une contribution au dialogue au sein du PDG. J’invite mes camarades à se l’approprier, notamment les plus jeunes car notre parti n’a commencé en 2009. Il a une histoire avec des bons et mauvais points certes, mais il faut en avoir conscience et assumer.
Hugues Mbadinga Madiya
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