Le serial étrangleur, Paul Idriss Armel Ndongo, le pseudo gabonais de nationalité camerounaise qui sévissait dans la capitale politique du Gabon, vient d’être appréhendé par les agents de la police judiciaire (PJ). Ce sadique meurtrier est passé aux aveux après avoir été quasiment pris sur le fait.
Le gardien de prison en poste à la sécurité pénitentiaire de Libreville, Paul Idriss Armel Ndongo, de son véritable nom Christian Martial Kamguia, a été mis hors d’état de nuire par la PJ, après plusieurs crimes atroces perpétré contre des jeunes femmes sans défenses.
Les faits
Pour avoir du plaisir d’ordre sexuel, le dénommé Paul Idriss Armel Ndongo, étranglait ses victimes jusqu’à ce que celles-ci perdent connaissance. Après avoir assouvi son désir pervers, ce dernier aspergeait son liquide séminal sur le corps de ses victimes, puis les abandonnait sur les lieux du crime. Plusieurs d’entre elles, dont une gérante de bar, ont pu déposer plainte en donnant des détails non-négligeables sur leur bourreau.
Informée qu’un individu correspondant à la description des victimes rôdait au niveau de l’ancien hôtel Rapontchombo, la PJ a fini par mettre la main sur le serial étrangleur. Sommer de s’expliquer sur sa présence à cet endroit, ce délinquant sexuel va avouer qu’il vient de tuer une jeune femme. Puis va conduire les policiers à l’endroit où il a commis sa forfaiture. Les policiers découvriront le corps dénudé de la victime portant des marques de strangulation.
Coupable de Faux et usage de faux
Le passeport découvert chez ce serial étrangleur lors de la perquisition de son domicile a permis selon le quotidien l’Union, aux agents de la PJ, de découvrir qu’en plus d’être un violeur assassin, se pseudo agent de la sécurité pénitentiaire gabonaise, aurait falsifié des documents officiels, se rendant par la même occasion coupable de faux et usage de faux.
Le sujet camerounais, aurait admis avoir acquis frauduleusement la nationalité gabonaise en usant de faux papiers fabriqués dans la commune de Bitam. « J’ai eu le temps de me faire établir des documents tels que l’acte de naissance, la CNI et le diplôme du Baccalauréat. Ce qui m’a permis d’intégrer la Sécurité Pénitentiaire », a-t-il déclaré à la PJ.
D.J
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