Ce Mercredi 3 mars 2021 le Gabon a célébré la journée mondiale de la faune et la flore placée sous le thème « forêts et moyens d’existence : préserver la planète et ses habitants ». Une occasion pour le pays de réitérer son engagement dans la gestion durable de sa forêt, tout en soutenant les moyens de subsistance des communautés locales qui en dépendent.
La Journée mondiale de la vie sauvage offre, rappelons-le, une occasion idéale de célébrer les formes innombrables, belles et diverses, que revêtent la faune et la flore sauvages et de sensibiliser à la multitude d’avantages que la conservation de la nature procure aux êtres humains. Cette journée nous rappelle aussi l’urgente nécessité d’intensifier la lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages, aux profondes répercussions économiques, environnementales et sociales.
Autour du thème « forêts et moyens d’existence : préserver la planète et ses habitants » le ministère des Eaux et Forêts, de la Mer, de l’Environnement, a organisé ce jour, des activités de plantation d’une vingtaine de palétuviers (Rhizophora) au sein de la mangrove d’Okala. Ces activités ont également vu la participation d’ONG partenaires telles que Plurmea et Baleine Consciente. Les populations riveraines de ces mangroves ont également été sensibilisées sur l’importance du maintien des écosystèmes marins pour la préservation de la biodiversité et la lutte contre les changements climatiques.
« Les mangroves sont un écosystème particulier et important. Zones de reproduction de certains espaces aquatiques, elles jouent également un rôle important dans la lutte contre les changements climatiques, grâce à leur capacité de stockage d’importantes quantités de carbone, nous devons donc les préserver » a déclaré Mme Michelle Ngwapaza, directrice générale adjoint de la Direction Générale des Forêts et Aires Protégées (DGFAP).
Notons que, la journée mondiale de la faune et de la flore communément appelée « Journée Mondiale de la vie sauvage » souligne le rôle central des forêts, des espèces forestières et des services que procurent les écosystèmes dans le maintien des moyens de subsistance des communautés locales qui en dépendent.
L’Agence Nationale des Parcs Nationaux et les organismes qui œuvrent dans la lutte contre le braconnage. Ces entités ont toujours demandé au Gouvernement de durcir les sanctions à l’endroit des braconniers pour les dissuader. Les sanctions limitées à une peine de trois à six mois d’emprisonnement et une amende de 100 000 à 10 millions de francs CFA, font en sorte que le Gabon soit ciblé par les trafiquants d’ivoire, réseaux mafieux qui ne s’arrêtent d’ailleurs souvent pas qu’au trafic d’ivoire. Et pourtant les trafiquants d’ivoire risquent 5 ans de prison au Congo, 3 ans au Cameroun, dix ans au Bénin, et une peine de prison à vie au Kenya.
N.O
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