C’est la thématique retenue pour la célébration de l’édition 2024 de la Journée Nationale des Droits de l’Homme (JNDH) commémorée en République Gabonaise le 30 mai de chaque année. Au nom du Ministre de la Justice, Garde des sceaux, Paul-Marie GONDJOUT, le Secrétaire Général de la Chancellerie, François MANGARI, a prononcé une allocution le mercredi 29 mai 2024. Dix jours d’actions durant lesquels deux cent dix (210) agents publics exerçant dans les lieux de privation de liberté, ont bénéficié des sessions de renforcement des capacités.
Dans son allocution, François MANGARI, Secrétaire Général de la Chancellerie, est revenu, au nom du Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Paul-Marie GONDJOUT, sur l’engagement du Gabon confirmé par le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État, le Général de Brigade, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, le 31 décembre 2023 à l’occasion du nouvel an.A cette occasion, le Président de la Transition s’est exprimé en ces termes: « J’entends faire de la promotion des droits humains un axe majeur de cette transition. Je veux œuvrer à construire un Gabon sans distinction de race, de sexe, de nationalité, d’origine ethnique, de langue ou de religion. »
Le choix porté sur le thème de la Journée Nationale des Droits de l’Homme cette année, s’inscrit dans la vision du Chef de l’État et répond, par ailleurs, aux recommandations formulées par les Experts du Sous-Comité pour la Prévention de la Torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants lors de leur visite au Gabon en mars dernier.Au nombre des recommandations formulées au Gouvernement Gabonais par les Experts du Sous-Comité pour la Prévention de la Torture pour l’amélioration des conditions de détention dans les lieux de privation de liberté tels que les prisons, les cellules de garde à vue et l’hôpital psychiatrique, on relève entre autres, la lutte contre la pratique de la torture et les traitements cruels inhumains et dégradants dans les lieux de privation de liberté et l’amélioration des conditions de détention dans ces lieux, a-t-il rappelé.
Les réponses aux principales recommandations rappelées ci-dessus et matérialisées par plusieurs actions parmi lesquelles, la mesure de grâce présidentielle en avril 2024, accordée à 687 détenus, la fermeture définitive du pavillon dit « G» du Centre national de santé mentale de Melen et l’assainissement de plusieurs lieux de privation de liberté, ont été présentées par le Secrétaire Général de Chancellerie.Il s’agit des dix jours d’actions pour humaniser les lieux de privation de liberté, les sessions de renforcement des capacités des personnels exerçant dans lesdits lieux organisées par le Ministère de la Justice, Garde des Sceaux, la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants et sur les principes d’hygiène et de salubrité. Dix jours d’actions durant lesquels deux cent dix (210) agents publics ont bénéficié de cette formation, dont quarante (40) au Centre national de santé mentale de Melen, vingt (20) à la Direction de la Sûreté Urbaine et cent cinquante (150) à la Prison Centrale de Libreville.
L’amélioration des conditions de détention dans les lieux de privation de liberté, répond au besoin de respecter la dignité de la personne, un droit fondamental, tel que défini dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948 et la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples de 1981, confirmé dans la Constitution de la République Gabonaise de 1991 et la Charte de la Transition de 2023, a-t-il précisé.Le Secrétaire Général a également salué, pour finir, les efforts constants et louables de tous les acteurs de la société civile et les partenaires au développement qui œuvrent aux côtés du Gouvernement pour la réalisation des droits humains au Gabon non sans rappeler que la question de la promotion et de la protection des Droits de l’Homme requiert l’implication de tous les citoyens.Les manifestations se tiendront ultérieurement.
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