Démis de ses fonctions de premier ministre chef du gouvernement, le 16 juillet 2020, Julien Nkooghe Bekale après 18 mois passés à la primature, n’a pas mauvaise conscience. Fier de son bilan à la tête du gouvernement, l’ex-premier ministre ne voit aucun inconvénient à céder son fauteuil à son successeur.
Suite à son départ après 1 an et demi passé à la primature, Julien Nkoghe Bekale ne perd pas l’estime et la considération du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba. Bien que beaucoup voient en son éviction un échec au gouvernement, le président de la république gabonaise a lui-même levé le doute sur cette affaire et affirme clairement le contraire.
Bien que critiqué par certains pour ses affinités avec l’ex DC BLA, le premier ministre a su face à ses détracteurs et se montrer digne de la confiance du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba. Ce dernier estime que le prédécesseur de Rose Christiane Ossouka Raponda a parfaitement rempli la mission qui lui avait été confiée 18 mois plus tôt. Pour Ali Bongo, Julien Nkoghe Bekale laisse l’image d’un ex-premier ministre loyal et efficace. «Nkoghe Bekale a rempli avec efficacité sa mission», affirme le président de la république gabonaise, Ali Bongo.
Remplacé par son ancienne ministre de la Défense nationale, Rose Christiane Ossouka Raponda, Julien Nkoghe Bekale qui n’a pas mauvaise conscience, a tenu à féliciter celle qui lui a succédé. C’est sur sa page officielle qu’il s’est exprimé. «Durant cette période et dans un contexte particulier, le gouvernement n’a pas ménagé ses efforts pour l’amélioration du quotidien des Gabonais et des Gabonaises», a défendu l’ex-premier ministre. «Dans la continuité de l’État, cette charge revient désormais à Madame Rose Christiane Ossouka Raponda. Je lui adresse mes sincères félicitations pour cette nomination historique», a-t-il écrit en ce qui concerne la désormais premier ministre.
En ce qui concerne Rose Francine Ossouka Raponda qui est rentrée dans l’histoire du Gabon en devenant ainsi la première femme à occuper le poste de premier ministre, elle a tout le soutien de ses prédécesseurs et la confiance du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba pour continuer le combat et l’œuvre commencé plus tôt pour les intérêts du Gabon. «Elle a toute ma confiance pour renforcer l’efficacité de la riposte face à la Covid-19 sur le plan sanitaire, économique et social, et pour poursuivre l’amélioration des conditions de vie au quotidien des Gabonaises et des Gabonais», a écrit Ali Bongo Ondimba.
Notons que la décennie de la femme gabonaise qui a été décrétée par le chef de l’Etat de 2015 à 2025 est effective depuis plus de 3 ans après son lancement. La nomination de Rose Francine Ossouka Raponda en tant que premier ministre chef du gouvernement gabonais, vient une fois de plus soutenir ladite décennie et réaffirmer l’engagement du président de la république, Ali Bongo Ondimba vis-à-vis de la gente féminine. « Où il y a une femme, un feu s’allume », dit le sage africain.
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