Détenus à la prison centrale de Libreville à la suite du Coup de la Libération qui a mis un terme à l’hégémonie d’Ali Bongo, de la Young team et de la légion étrangère à la tête du Gabon, Sylvia Bongo et Noureddine Bongo avaient sollicité la justice française pour une prétendue détention arbitraire.Leur requête introduite auprès du tribunal de Paris alleguait d’une détention contraire aux principes légaux.
Ainsi, par l’entremise de leurs avocats et quelques irréductibles, ils mettront en place des stratégies pour ternir l’image du nouveau pouvoir établi à Libreville.Mais, en faisant fi de toutes considérations subjectives basées sur des prétendues questions de nationalité, la justice français vient de battre en brèche l’argumentaire développe.Leur requête a été classée sans suite:A la suite de ce premier échec , fortement relayé par la presse , les avocats de l’ancien chef de l’Etat Ali Bongo, de son épouse Sylvia Bongo et de leurs fils Noureddine Bongo auraient saisi le Groupe de travail de l’ONU afin que celui-ci puisse reconnaitre la « détention arbitraire » de l’ancien couple présidentiel et de trois de leurs enfants.
La stratégie développée par les avocats de la famille Bongo laisse pantois plusieurs compatriotes notamment les nombreux gabonais arrêtés lors de l’opération scorpion diligentée par des mains noires.Pour rappel, à la suite de cette opération, plusieurs personnalités dont l’ancien directeur de cabinet Brice Laccruche Alihanga et certains de ses proches avaient été arrêtés pour des raisons fallacieuses.Enfermés à la prison de Libreville, ils ont subi des moments difficiles indiquait le dernier cité dans une interview.
Malgré les interventions des Nations Unies, de certaines représentations diplomatiques, la justice gabonaise à l’époque sous pression des mains noires du bord de mer était restée silencieuse.Depuis lors, BLA ainsi que certains de ces frères ont recouvré la liberté.Les charges qui leur avaient valu les pires humiliations ont été abandonnées.À la lumière des griefs retenus contre Sylvia Bongo et son fils, la justice gabonaise sur laquelle compte le peuple devra être inflexible car comme le dit le dicton :Nul n’est au-dessus de la loi.
Commentaires