Le ministre de la Justice, Paul Marie Gondjout, a récemment exprimé son inquiétude face aux grèves des magistrats et des greffiers qui se sont déroulées les 13 et 09 janvier 2025. Ces mouvements, initiés par le Syndicat National des Magistrats du Gabon (SYNAMAG) et le Syndicat National des Greffiers (SYNAGREF), font suite à un constat alarmant : le non-respect du service minimum.
Le ministre déplore que les dispositions prévues par la loi n° 18/92 du 18 mai 1993, régissant le fonctionnement des organisations syndicales des agents d’État, ne soient pas appliquées.Dans un contexte où la justice doit fonctionner de manière optimale, le ministre a souligné que le service minimum n’est pas respecté par les personnels concernés. Cette situation a des répercussions directes sur le fonctionnement des tribunaux et sur l’accès à la justice pour les citoyens. Il est essentiel que les acteurs du corps judiciaire prennent conscience de l’importance de leur rôle dans la garantie des droits des justiciables.Paul Marie Gondjout a également affirmé que les services du ministère de la Justice travaillent d’arrache-pied pour répondre aux revendications des syndicats.
Il a mis en avant les avancées concernant les décrets d’application qui sont actuellement en circuit et qui ne présentent aucune faille financière. Ces décrets visent à améliorer les conditions de travail des magistrats et des greffiers, tout en assurant une meilleure gestion des ressources du ministère.En outre, le ministre a évoqué la recherche de financement pour la réhabilitation et la construction d’infrastructures judiciaires. Ces projets sont cruciaux pour moderniser le système judiciaire gabonais et garantir un environnement de travail adéquat pour les professionnels du droit.
Il a insisté sur la nécessité d’un dialogue constructif avec les partenaires sociaux pour trouver des solutions durables aux problèmes soulevés.Enfin, Paul Marie Gondjout a réitéré sa disponibilité à recevoir les représentants des syndicats afin de discuter des avancées réalisées et d’envisager ensemble des voies de solutions. La volonté des plus hautes autorités est de mettre fin à ces mouvements de grève et de garantir le bon fonctionnement de la justice, dans l’intérêt de tous les citoyens gabonais.
Ombreta MBOUYOU, Journaliste Stagiaire École
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