Le second mandat de l’ancien régime incarné par Ali Bongo Ondimba, ancien Chef d’État, n’aura pas été de tout repos avec l’avènement des activistes gabonais au sein de la diaspora et même sur le territoire national. Ces derniers qui ont pendant plusieurs mois décrié la gouvernance de l’ancien régime en mettant en avant sa supposée ”incompétence” par des actes qui n’auraient pas été à la hauteur des promesses. Mais il s’avère que cet activisme tant mis en avant présente en l’espace de 4 mois après la chute de l’ancien régime, sa véritable face cachée.
En effet, la volonté du Chef d’État Gabonais, Président de la Transition Brice Clotaire Oligui Nguema repose sur la nécessité pour les enfants d’une même nation de construire un pays ensemble, dans l’unité nationale et prenant en compte les avis, les propositions des uns et des autres. D’où la nomination à des postes stratégiques de certains activistes qui ont longtemps réclamé la volonté de venir servir le pays. Chose qui a été faite. Mais contre toute attente, Laurence Ndong, ancienne activiste, vient de dévoiler la vérité sur les aspirations de certains activistes. Finalement certains activistes ne s’avèrent être des opportunistes sans véritable attachement au pays.
Ces derniers agitent la contestation pour assouvir leurs intérêts personnels et égoïstes. D’ailleurs un haut dignitaire avait si bien résumé cet état d’esprit, ” la faim, le pain et les plaisirs”. Sinon, comment celle qui a longtemps apparu comme une véritable donneuse de leçons à la classe politique de l’ancien régime est arrivée à naviguer et bafouer ses propres leçons en réussissant semble-t-il, à faire nommer son mari et un de ses proches à des postes stratégiques dans l’administration publique gabonaise ?
Abat donc les leçons sur l’éthique et la déontologie dans la gouvernance, abat les leçons de gestion rigoureuse et respect de la chose publique, l’activisme à la gabonaise s’avère désormais être une pièce de théâtre où chacun viendrait jouer sa partition dans l’espoir d’être nommé à un poste. Il revient au Président de la Transition de prendre ses responsabilités par des décisions fortes afin de confirmer la fin du copinage des nominations dans l’administration publique gabonaise.
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