Depuis que le gouvernement a prévu de modifier les droits et obligations du mariage en supprimant, notamment, l’obligation d’obéissance de la femme, le rôle du mari en tant que chef de famille, des voix s’élèvent pour crier à la déculturation de notre société.
« Autorité parentale, divorce, avortement… Le toilettage du Code civil gabonais prend des airs de révolution. De nombreux nouveaux droits sont accordés aux femmes. Un pas décisif vers l’égalité homme-femme », écrit Jeune Afrique cette semaine. Un combat mené par les autorités qui se heurte toutefois au conservatisme d’une partie de la société et à l’opportunisme de l’opposition.
De mémoire, le conseil des ministres du 23 mars 2021 a adopté trois projets de loi en vue de rehausser la situation de la femme Gabonaise.
Sur Facebook, Jean Gaspard Ntoutoume Ayi a écrit : « Le Code civil va consacrer l’égalité homme-femme. J’approuve. Maintenant, qui va verser la dot ? » . Il convient de rappeler qu’il n’est pas question d’une consécration de la supériorité de l’un des conjoints au détriment de l’autre. Cette révision consiste à mettre en place des dispositions plus égalitaires proches de celles actuellement en vigueur dans le Code civil français.
Notons également qu’il n’est nullement question à travers ces réformes d’inciter la femme à la désobéissance, mais de lui donner au même titre que l’homme la possibilité d’agir.
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