Pour manifester leur mécontentement dans les mesures gouvernementales édictées pour freiner la propagation du Coronavirus, les gabonais ont décidé de faire du bruit et pas des moindres : le bruit des casseroles.
Les habitants du Grand Libreville ont donc assisté dans la nuit du mercredi 17 février à ce qu’il semblait être un concert de casseroles. Dès 20h00, chacun devait prendre une louche et taper dans sa casserole aussi fort que possible pendant au moins 5 minutes. Ce qui a eu l’effet d’un très grand vacarme dans les quartiers de la capitale.
Tout est parti d’une annonce faite par quelques influenceurs sur la toile. Après les nouvelles restrictions plus drastiques du gouvernement pour lutter contre la Covid-19, beaucoup se sont retrouvés à faire face aux tracasseries du quotidien entre autres le souci de transport, la fermeture de leurs petites activités génératrices de revenus… etc. Il était donc nécessaire pour eux de se faire entendre pour espérer un allègement qui convient à tous.
Ils se disent privés de leur liberté fondamentale. Selon ceux qui se font appeler « Citoyens libres » les mesures barrières ostracisent le peuple. Ils se sentent stressés de vivre au rythme des contraintes comme le couvre-feu à 18 heures, le test covid pour aller au restaurant ou à l’église. En effet, les citoyens libres estiment qu’il faut que les gabonais apprennent à vivre avec ce virus plutôt que d’avoir la peur au ventre.
La première manifestation nocturne des casseroles a eu lieu comme souhaité par les contestataires. Au vu de leur détermination à en découdre avec ces mesures, on peut d’ores et déjàaffirmer sans risque de se tromper que cette nuit fera encore retentir les marmites.
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