Le Président de la République, Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba a présidé le mercredi 17 juillet courant, le traditionnel Conseil supérieur de la magistrature en sa qualité de président de ladite instance, en présence du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la Justice, Garde des Sceaux, des Premiers présidents des hautes cours et des magistrats.
Le Chef de l’Etat a profité de cette séance de travail réunissant l’ensemble des responsables du troisième pouvoir constitutionnel pour leur donner un certain nombre d’orientations et d’instructions concernant le fonctionnement des entités dont ils ont la charge.
A cette occasion, Ali Bongo Ondimba a insisté auprès des juges sur la nécessité de rapprocher les justiciables des juridictions. De rendre la Justice plus rapide et son action plus lisible aux yeux des citoyens. Ce dernier préconise la simplification des procédures. En outre, le chef de l’Etat a insisté sur la nécessaire modernisation de pans entiers du droit gabonais, qui doivent être adaptés aux évolutions de la société. « Le droit doit vivre avec son temps », aurait indiqué le président au cours de son intervention.
« Les travaux se sont bien déroulés. Le chef de l’Etat nous a prodigué quelques conseils pour que l’année judiciaire à venir se passe encore mieux que la précédente. Nous avons passé une année judiciaire totalement apaisée. Le souci des magistrats est de voir leurs conditions de travail améliorées », a déclaré le ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou qui, la veille, avait été reçu par le chef de l’Etat afin de préparer ladite rencontre.
Au terme de cette réunion, les participants au Conseil supérieur de la magistrature se sont dits honorés d’avoir été reçus par le Président de la République et ont déclaré être satisfaits des recommandations formulées pour une amélioration du système judiciaire.
Il est à noter qu’Ali Bongo Ondimba, présidera ce jeudi 18 juillet 2019 au palais présidentiel du bord de mer, un Conseil des ministres. Une preuve de plus, que le chef de l’Etat renoue doucement mais surement avec ses anciennes activités dues à sa charge présidentielle.
FGM
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