Partout en Afrique, des mineurs sont régulièrement mis en détention. Plusieurs d’entre eux seraient ainsi privés de liberté dans des prisons pour adultes, sans avoir été réellement jugés. Leur âge et les conditions d’enfermement sont cependant critiques. Au Gabon, à l’occasion de la célébration en différée de la journée de l’enfant africain, les prisonniers mineurs ont sollicité, ce lundi 30 juillet, l’intervention du Premier ministre gabonais, Emmanuel Issoze Ngondet, en vue de l’amélioration de leur situation carcérale. Dany, un jeune détenu mineur, au nom de tous les prisonniers de son âge, a présenté une kyrielle de revendications au chef du gouvernement gabonais. Le porte-parole des prisonniers mineurs a laissé entendre que de nombreux jeunes croupissent depuis des années à la prison centrale de Libreville sans être jugés. Ce qui constitue un scandale, selon les ONG et les organisations de défense des droits des enfants. Il est très rare que les droits des détenus soient respectés à la prison du Gros bouquet. Des mineurs sont enfermés avec des adultes dans des prisons qui ne remplissent pas les critères internationaux. Les conditions d’hygiène laissent à désirer et l’accès aux soins ou à l’éducation est quasi-inexistant. Pour des délits mineurs, certains de ces jeunes se retrouvent à côtoyer la ”racaille”. Il est plus qu’important que cette situation soit régulée, car ces lieux d’incarcération constituent un réel danger pour ces mineurs qui se retrouvent emprisonnés pour des fautes moindres. MENGUE ]]>
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