La cérémonie solennelle de clôture du Dialogue National inclusif s’est tenue au Stade d’Angondjé dans la commune d’Akanda au cours du week-end écoulé présidée par Monseigneur Jean- Patrick IBA -BA président du bureau d’organisation. Les différents commissaires ont notamment procédé à la lecture des rapports finaux et des résolutions adoptées en commissions issues des travaux dans les sous-commissions.
Parmi les résolutions, figure le passage à un régime présidentiel renforcé après la Transition. Le porte-parole du dialogue national Monseigneur Jean-Bernard Asseko Mve l’avait déjà indiqué au cours d’une de ses conférences de presse, que les contributions des populations gabonaises penchent fortement pour un régime présidentiel. Cette tendance a été confirmée et adoptée par la commission politique qui au passage a proposé deux ans comme durée de la Transition et 1 an de plus en cas de force majeure.Concernant le régime politique, le président de la Commission Politique, le Pr Noël Bertrand Boudzanga, a indiqué que les contributeurs dans leur majorité ont quasiment été unanimes sur l’instauration d’un régime présidentiel au Gabon.Il s’agit de séparer strictement l’ensemble des pouvoirs afin que l’un ne s’ingère pas dans les affaires de l’autre.
« L’exécutif est strictement séparé du législatif et du judiciaire et qu’il y a indépendance entre ces différents pouvoirs. Au regard du nombre de contributeurs, nous constatons qu’il y a eu une préférence pour le régime présidentiel », a tenu avait expliqué le Pr Télésphore Ondo.Élu au suffrage universel direct pour un mandat de plusieurs années, le président de la République dans un régime présidentiel est celui qui nomme les ministres tout en étant celui qui concentre tous les principaux pouvoirs exécutifs, il est donc également le Chef du gouvernement.
Toutefois le régime présidentiel n’autorise pas au président de la République de dissoudre le parlement auquel il ne rend d’ailleurs pas compte. C’est dire que le Dialogue National inclusif a permis de matérialiser l’une des volontés du peuple gabonais à condition qu’elle soit prise en compte par les autorités du CTRI.
Commentaires