Depuis le Coup de libération du 30 août 2023 orchestré par les militaires du CTRI qui ont porté à la Présidence de la République Gabonaise le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, les recrutements à la fonction publique vont bon train. Plus de 5000 postes budgétaires ont déjà été créés en l’espace de 7 mois seulement. Le Chef de l’État a décidé de dégeler les recrutements qui pendant près de 10 ans ont causé énormément de mal à la jeunesse gabonaise.
Au Gabon le taux de chômage chez les jeunes dépasse les 30% selon les données officielles des institutions compétentes. Une situation préoccupante qui pendant longtemps a été favorisée par le gel des recrutements tandis que pendant ce temps, et de façon officieuse, certaines mains tapies dans l’ombre ont réussi à contourner le gel de recrutements en faisant la part belle aux intégrations coquines- copines. Le CTRI aujourd’hui hérite d’une crise d’emplois qui suscite énormément de désespoir malgré les concours organisés. En effet, à ce jour, hormis les Forces de Défense et de sécurité, aucun concours d’entrée à la fonction publique n’a atteint les 1000 places disponibles.
Or, ils sont des milliers de jeunes à se porter candidats à ces concours. D’ailleurs nombreux se voient recalés car ils font également face au critère éliminatoire qu’est celui de la limite d’âge. Des jeunes diplômés qui ne savent plus à quel saint se vouer tandis que les perspectives d’avenir sont devenues très difficiles à appréhender. Les décisions fortes prises par le CTRI afin de faciliter le recrutement des jeunes sont fortement saluées par l’ensemble de la population. Mais beaucoup reste encore à faire. Même au niveau de l’auto emploi, il faudrait que ces jeunes soient accompagnés sur tous les plans afin qu’ils participent en retour au développement du pays. Le défi est colossal pour le CTRI.
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