Compte tenu du déclin de la production du pétrole au Gabon, et ce nonobstant la mise en exploitation de nouveaux blocs, le secteur minier ne cesse de progresser notamment dans l’exploitation du Manganèse. Cette dynamique rentre dans le cadre de la nouvelle stratégie de développement et d’industrialisation impulsée par le chef de l’État, et est conforme au nouveau Code minier
Face aux multiples problèmes que rencontre actuellement l’économie au Gabon, il est plus que primordiale de la diversifier. C’est dans cette optique qu’un contrat d’exploitation et de partage de production (CEPP) du Manganèse d’Okondja a été récemment signé entre l’État gabonais et la compagnie minière nouvelle Gabon Mining.
Ainsi, David Ossibadjouo a pris part, en sa qualité de Directeur Général de la Société Équatoriale des Mines (SEM), en présence des ministres du Pétrole, du Gaz, des Hydrocarbures et des Mines, Vincent de Paul Massassa et de l’Économie et des Finances, Jean Marie Ogandaga, à la signature de ladite convention face au représentant de Nouvelle Gabon, Narendra Bajaj qui n’est ni plus ni moins que le PDG de la compagnie.
Cette signature vise à démarrer officiellement la production du manganèse d’Okondja. Elle intègre un certain nombre de dispositions au bénéfice de l’attractivité du secteur et du développement des activités en matière d’extraction et de transformation locale des ressources minières au Gabon.
Il est important de souligner que le secteur des mines au Gabon notamment le Manganèse contribue à 3% du PIB. Depuis la mise en application d’un nouveau code minier en juin 2019, aucune convention du genre n’avait été signée pour le compte de l’exploitation du manganèse d’Okondja, dans la province du Haut-Ogooué. Près de 2 millions de tonnes annuels sont visées.
Focus Groupe Média
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