Il aura fallu près de 50 ans pour parvenir à l’aboutissement de ce jeudi 25 avril, avec l’adoption par le Parlement du projet de loi visant à conférer à l’artiste gabonais un meilleur statut que celui peu glorieux dont il bénéficie actuellement. « Ayant été amendé par les sénateurs durant les 12 derniers mois, le texte adopté ce jour n’est pas celui ayant reçu l’assentiment des députés des mois plus tôt », indique Alain-Claude Bilie-By-Nze, Ministre de la Culture et des Arts.
Qui en renchéri en disant «encore un peu de patience aux principaux concernés ». D’autant que, à la suite des modifications opérées par la chambre haute du Parlement, une commission mixte paritaire devrait prochainement être mis en place pour finaliser le texte.
En attendant, le ministre d’État en charge de la Culture annonce déjà le « bout du tunnel pour les artistes, qui pourront enfin bénéficier d’une reconnaissance par l’Etat et d’un statut spécifique ouvrant le droit aux prestations sociales et à la retraite».
Les faits remontent en février 2015 lorsque le Conseil des Ministres avait adopté le projet de loi portant statut de l’artiste en République gabonaise. À cette époque, le même Conseil avait expliqué que ce texte «a pour but de donner un statut juridique aux personnes qui, par leurs œuvres, contribuent au développement culturel national et concourent au renforcement de la cohésion sociale par l’enracinement de la culture de notre pays».
Une promesse qui se réalise ce jour par l’adoption de ce texte de loi qui fera le bonheur de ces artistes enregistrés au Bureau Gabonais des droits d’auteurs et droits voisins (BUGADA) et représentant fièrement les couleurs du Gabon à l’extérieur.
TYM
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