Le Gabon et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), viennent de signer un protocole d’accords avec l’appui de l’Union Européenne, dans le but de «concilier sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations rurales et conservation de la faune sauvage au Gabon». Le Ministre des eaux et forêt de l’environnement et du développement durable Jacques Denis Tsanga a signé des conventions multiformes avec le représentant de la FAO au Gabon Hélder Muteia. Il s’agit entre autres de la promotion de la « filière viande de brousse légale et durable associée à une diversification des sources de protéines alternatives au Gabon ». Cet accord s’inscrit dans le cadre du programme « Gestion Durable de la Faune », financé par la Commission Européenne de la stratégie intra-ACP. En effet, l’accord est estimé à 3.5 millions de dollars, soit 19 milliards de FCFA sur une durée de cinq ans. Ce projet aura pour site pilote le département de Mulundu, dans la province de l’Ogooué-Lolo. Le site servira de test au projet : «tester le modèle spécifique de gestion durable de la chasse villageoise dans le bassin d’approvisionnement en venaison d’une petite ville secondaire, dans un contexte de faible densité humaine», a souligné le représentant de la FAO au Gabon Hélder Muteia. Selon le Ministre Jacques Dénis Tsanga : « Le projet repose sur une approche intégrée, innovante, pour relever des enjeux de taille jusqu’ici souvent considérés comme contradictoires, à savoir la sécurité alimentaire et nutritionnelle et la préservation de la biodiversité », explique ce dernier. Il faut le souligner, la sécurité alimentaire est l’une des priorités de la FAO et la signature de cet accord permettra de promouvoir la lutte contre la faim, la malnutrition afin de réduire la pauvreté dans les pays où 40% de la population vit sous le seuil de la pauvreté. Marielle ILAMBOUANZI ]]>
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