La justice gabonaise, soucieuse de la quiétude des populations, est résolument engagée à lutter contre les crimes et délits de toute sorte. De ce fait, le phénomène grandissant des placements n’est pas exempté.
Le phénomène des placements est désormais considéré comme la « traite des êtres humains ». Il est donc puni par le Code pénal en son article 225. Leurs auteurs encourent jusqu’à 10 ans et 100 millions d’amende.
Cette information capitale vient donc plonger les adeptes des placements dans une tourmente quotidienne. En effet, après la chute libre du prix des placements à cause de la crise covid-19, cette loi du code civile vient signer le glas pour ledit secteur.
Vous rappelez-vous ? Focus Groupe Média avait accordé un dossier spécial sur la progression des réseaux des placements au Gabon qui constitueraient un danger pour notre société.
Pour rappel, les placements sont une méthode utilisée par plusieurs jeunes filles pour se faire de l’argent facile. En échange de gros montant allant jusqu’à un million la nuit, plusieurs femmes s’offrent à des hommes sans aucune contrainte, il suffit de payer.
Plusieurs amatrices de ‘’la prostitution voilée ou moderne’’ voient leur rêve se briser depuis que le coronavirus frappe. Cette situation de crise ne touche pas que les entreprises, le prix du placement a connu une baisse exceptionnelle.
A Libreville, elles sont nombreuses à pratiquer ce métier dangereux qui a vu la vie de plusieurs jeunes filles être détruites en un temps record. Cependant, elles ne sont pas au bout de leur peine.
En effet, désormais, « les placements », considérés comme la « traite des êtres humains », sont punis par le Code pénal en son article 225. « L’auteur de traite des êtres humains est passible de sept ans d’emprisonnement au plus et d’une amende de 100.000.000 de francs au plus », stipule le législateur.
L’objectif des autorités gabonaises c’est d’interpeller les pratiquants, au moment où cette nouvelle forme de proxénétisme gagne du terrain dans les écoles, en milieu professionnel pour ne citer que ceux-là.
Dorénavant, la justice gabonaise frappe et n’épargne personne, à Libreville, les femmes de charmes ne savent à plus à quel saint se vouer.
FGM
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