Après le coup de gueule de plusieurs parents d’élèves ayant constaté que certains cours traitaient l’orientation sexuelle, et particulièrement à l’homosexualité, les autorités en charge de l’Education nationale ont décidé de suspendre, provisoirement, lesdits enseignements.
Les programmes de Sciences de la vie et de la terre (SVT) de collégiens ont été au cœur d’un scandale collectif de parents d’élèves. Choqués, ces derniers n’ont pas tardé à réagir sur les réseaux sociaux, suscitant la réaction des autorités, en charge.
«Constituent des atteintes aux mœurs, les relations sexuelles entre personnes de même sexe», voici ce que stipule la loi n°042/2018 du 5 juillet 2019, portant Code Pénal dans l’article 402 alinéa 5, adopté en République gabonaise. Bien que récente, cette loi met, clairement, en évidence la position du Gabon face au phénomène de l’homosexualité, sur le plan national, voire international. De ce fait, comment comprendre que des cours, mettant en exergue cette orientation sexuelle, soient insérés dans les programmes académiques ? La question reste entière.
Les parents, eux aussi, très surpris, se demandent ce qui ne va pas dans la société gabonaise, c’est le cas de Théophile, fonctionnaire : «En classe de 5ème, mon fils m’a demandé de l’aide dans un devoir de SVT. A ma grande surprise, j’ai remarqué que le devoir abordait ouvertement l’homosexualité avec en plus des illustrations. Choqué, je lui ai dis qu’on ne ferait pas son exercice et que le lendemain, j’irai voir son enseignant. Mais, franchement où allons-nous ? Où va ce pays ? C’est intolérable d’enseigner ce type de chose à nos enfants ! », s’est-il insurgé.
Comme Théophile, plusieurs parents ne cautionnent pas que leurs enfants soient au fait de l’homosexualité, dans le cadre scolaire, bien que le phénomène, en lui-même, soit une réalité au Gabon.
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