La préférence nationale prônée par les autorités du Comité de Transition pour la Restauration des institutions (CTRI), en l’occurrence le Chef de l’État Brice Clotaire Oligui Nguema, va une fois de plus être mise en exergue après la décision prise en faveur des PME gabonaises. En effet, selon le Communiqué n°024 CTRI, lu par le porte-parole du CTRI, le lieutenant-colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, les marchés publics inférieurs à 150millions de FCFA sont désormais réservés aux PME gabonaises.
Une décision qui cadre parfaitement avec l’appel des entrepreneurs nationaux qui ont longtemps dû faire face à la concurrence des grandes entreprises étrangères qui bénéficiaient quasiment de tous les marchés publics. Même ceux inférieurs à 150 millions de FCFA. Or, la relance économique du pays et sa réappropriation passe par la compétitivité et la capacité fonctionnelle des petites et moyennes entreprises nationales. Oligui Nguéma l’a donc si bien compris, aucun pays au monde ne s’est développé en confiant son économie et sa (re)construction aux mains des entreprises étrangères. Celles-ci doivent être en réalité des solutions qui viennent en appui aux compétences locales.
Cette décision salutaire permettra à de nombreuses PME de se refaire une santé financière et les mettra également au devant de la scène avec pour objectif de produire des résultats escomptés. Depuis plusieurs années les entrepreneurs et chefs d’entreprises du Gabon dénoncent le favoritisme qui est accordé aux entreprises étrangères au détriment des entreprises locales dans l’octroi des marchés publics. C’est donc enfin l’essor vers la félicité des PME gabonaises qui seront jugées tels des maçons au pied du mur.
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