Un phénomène qui depuis quelques années déjà prend de l’ampleur
à Libreville et dans d’autres villes du Gabon : Le « placement ». Une
forme de proxénétisme, le client prend contact avec un gestionnaire de groupe,
via les réseaux sociaux, pour solliciter des services sexuels contre
rémunération, un fait est qui sévèrement puni par la loi
selon le nouveau Code pénal qui en ses articles 225 et suivants
prévoit des peines allant jusqu’à 10 ans d’emprisonnement assorties d’une
amende de 100 millions FCFA.
De Facebook à Snapchat en passant par Instagram ou
encore TikTok, les placements sont omniprésents sur Internet. Les réseaux
sociaux facilitent la dissimulation, l’anonymat et la discrétion qui permettent
de développer des activités illicites tel est le cas pour les placements
sexuels au Gabon en contrepartie d’une rémunération.
Cependant, les placements sont une forme de
prostitution notamment par le biais d’internet, pour contacter ces
filles. Les âges varient entre 16 et 30 ans pour la plupart qui sont très vite
devenues des reines de la séduction en dominant le terrain de la prostitution
sur les réseaux sociaux.
En effet, les travailleurs du sexe en l’occurrence
les jeunes pensent ne plus être embêtés par les forces de l’ordre
et justice gabonaise. Pourtant, cette pratique peu noble est illégale du
fait de son caractère chosifiant pour la condition humaine convertir en objet.
D’ailleurs l »article 225 du Code pénal dispose que « la traite des êtres
humains est le fait, en échange d’une rémunération […] de permettre la
commission contre cette personne des infractions de proxénétisme »
Le législateur gabonais a sorti l’artillerie
lourde pour tenter de dissuader les personnes de s’y adonner. En effet,
l’article 225 alinéa 1 dispose que « l’auteur de traite des êtres humains est
puni de sept ans d’emprisonnement au plus et d’une amende de 100.000.000 de
francs au plus ». Notons qu’il est prévu qu’en cas de contraintes morales, la
peine soit alourdie à 10 ans ferme. Espérons que cet arsenal répressif saura
interpeller les adeptes de cette pratique peu ou pas recommandable.
N.O
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