Le 30 décembre 2020, une école préscolaire de Lalala tombait en ruine sous les coups de tractopelle d’un supposé propriétaire des lieux qui entre autres faisait valoir son droit. Une destruction à laquelle s’était d’ailleurs opposée le maire du cinquième arrondissement car étant en période scolaire. Comment comprendre qu’une école d’utilité publique appartenant donc à l’État, propriétaire de tout espace puisse se faire dépouiller ?
Cette question avait longtemps taraudé l’esprit de nombreux compatriotes à Libreville et à l’intérieur du pays. Mais depuis lors, les choses sont rentrées dans l’ordre dans la mesure où force reste à la loi et à l’Etat. Selon toute vraisemblance, l’Etat gabonais aurait récupéré ce Titre foncier N⁰ RF- 2013- 03366 et un panneau annonce les Travaux de construction du complexe pré scolaire de Lalala.
Avec le CTRI en maître d’ouvrage, et sous le financement de l’Etat, ce complexe scolaire est attendu dans les trois prochains mois afin de permettre aux enfants de cette zone de Libreville d’éviter de parcourir de longues distances. Cet acte hautement salutaire devrait se poursuivre et s’étendre à d’autres lotissements dont les étrangers ont décidé de faire la loi.
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