Libreville, capitale gabonaise, serait une véritable plaque tournante de la vente et consommation de cocaïne en provenance des pays étrangers au Gabon. C’est en tout cas le constat dressé ces dernières années par les nombreuses arrestations et démantèlement de réseaux de trafiquants qui sont effectués chaque année par les agents de l’antenne anticriminalité de la direction générale de la Recherche (DGR).
Récemment d’ailleurs, ces derniers ont mis la main sur les membres d’un réseau de trafiquants et de consommateurs de cocaïne présumés avec pour principal fournisseur présumé, un opérateur économique. Ce dernier a précisé que la drogue provenait du Nigeria, dissimulée dans les pièces détachées automobiles qu’il commandait. Le nommé Henry Master, tête du réseau présumé, avait réussi à faire de l’ancienne gare routière de Libreville, son tremplin.
Avec lui, un taximan Touré, qui lui avait pour mission de transporter la drogue vers les revendeurs,es consommateurs et autres. Ces derniers ont été pris en flagrant délit dans leur «laboratoire» où les agents ont mis la main sur des plaquettes de Tramadol. C’est donc la preuve s’il le fallait encore, que malgré la présence des gendarmes à l’ancienne gare routière, des réseaux de trafiquants de produits stupéfiants parviennent à écouler en douce leurs marchandises. Mais pas que. Les boîtes de nuit, snackbars et autres débits de boissons constituent également des véritables sources de trafics de stupéfiants.
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