Ainsi, par exemple, concernant l’industrialisation de certaines filières telles que le manganèse, le palmier à huile ou encore le bois, leur transformation locale a généré plus de 17 000 emplois ; ce qui place désormais le pays en tête des pays exportateurs de ces produits en Afrique, souligne Justin Ndoundangoye, ministre des Transports.
Les perspectives économiques du pays, le code des investissements et l’allègement de la fiscalité dans les zones économiques spéciales ont également été présentés aux investisseurs français.
Le gouvernement, par la voix de Justin Ndoundangoye, a salué la capacité de résilience du pays ; ce qui « permet aujourd’hui aux institutions financières internationales de tabler sur des projections à court terme de croissance de plus de 3,4% en 2019 et en 2020, sous l’impulsion des secteurs hors pétrole ».
Au terme de ce colloque, une vingtaine d’investisseurs est attendue à Libreville dans les prochains jours.
Les projections à court terme de la croissance au Gabon sont de 3,4 % en 2019 et en 2020, sous l’impulsion du secteur non pétrolier (agriculture, mines et industrie), et de la diversification progressive de la base productive de l’économie. Au niveau de la demande, les exportations (+6,3 %) et l’investissement (+3,0 %) seront les principaux facteurs de croissance. L’inflation devrait rester faible, à 2,3 % et 2,5 % en 2019 et 2020 respectivement. Les soldes budgétaire et courant devraient aussi s’améliorer.
Une bonne gestion du budget et des flux de trésorerie sera importante afin d’éviter le problème récurrent de l’accumulation d’arriérés externes, qui affecterait négativement la solvabilité du pays. La baisse de la production pétrolière si de nouveaux champs n’entrent pas en production est également un facteur de risque important vu l’importance du secteur pétrolier.
Comme pour les autres pays de la CEMAC, les principaux défis à relever par le Gabon sont i) le faible niveau des réserves ; ii) la faiblesse de l’activité économique ; iii) la faiblesse de la protection des groupes vulnérables. Pour les relever et préserver les acquis, le pays doit rester aligné sur les efforts coordonnés des pays de la CEMAC et poursuivre la consolidation budgétaire, sécuriser les dépenses prioritaires et poursuivre les réformes visant à améliorer le climat des affaires et la gouvernance afin de stimuler la croissance et la diversification de l’économie en partenariat avec le secteur privé.
RAMA
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