C’est quasiment la voie qui se dessine au moment où le vote du Référendum Constitutionnel approche à grands pas. En effet, il semblerait qu’un «petit gang» se soit constitué afin d’appeler d’ores-et-déjà les gabonais à voter pour le NON le 16 Novembre prochain. Il s’agit d’un groupuscule composé de Alain-Claude Bilie-By-Nze, Albert Ondo Ossa et Maganga Moussavou. Sous couvert d’être patriotes, ces trois personnalités politiques ont en commun l’appel au non lors du référendum constitutionnel.
Un appel qui selon eux, serait basé sur des arguments objectifs. Or il n’en est pas le cas. Tous seraient plutôt guidés par des intérêts égoïstes et des frustrations évidentes d’avoir été mis de côté dans la transition que conduit Oligui Nguema. Sinon, que reprochent-il vraiment à la Nouvelle Constitution ?
Pierre Claver Maganga Moussavou : le retourneur de veste
Qualifié « d’extraterrestre» par feu Omar Bongo Ondimba, Maganga Moussavou est un maître dans le retournement de veste. Après avoir reconnu que la Nouvelle Constitution est une meilleure version que la précédente, il a décidé pourtant de retourner dans veste pour inviter sa famille et ses amis à voter NON. Mais son véritable problème est que si cette constitution est votée, il ne pourra plus jamais se présenter à une élection présidentielle au Gabon. Pour lui l’âge d’éligibilité devrait être fixée à 75 ans. Un simple caprice pour le profito situationniste qui aurait aimé participer au dialogue national inclusif pour dicter ses intérêts personnels.
Alain Claude Bilie By Nze : entre manipulation et contradictions
Surnommé le « perroquet national » par les internautes, l’ancien et dernier Premier Ministre d’Ali Bongo se donne des airs de donneur de leçons aux autorités actuelles. Sa seule frustration est le fait d’avoir perdu ses privilèges après le Coup de libération du 30 août 2023. Raison pour laquelle pour son retour la scène politique il a pris pour cible Oligui Nguema et le CTRI. Pourtant, pendant 14 ans il a participé à ce que les scorpions soient lâchés sur le peuple gabonais sans rien dire. C’est d’ailleurs lui qui a cautionné la modification du code électoral en pleine période électorale pour tenter de faire gagner le PDG par l’introduction du vote jumelé ( élections présidentielle, législatives et locales).
Albert Ondo Ossa : l’éternel victime
Ancien candidat à l’élection présidentielle d’août 2023, Albert Ondo Ossa estime que le CTRI lui a volé sa victoire et réclame toujours d’être reconnu comme le Président élu. D’où toute cette frustration qu’il traîne en lui. La Nouvelle Constitution le met également hors jeu pour la prochaine élection présidentielle. C’est donc le tout pour le tout pour Albert Ondo Ossa, sa mission est de désormais tenter de positionner certains de ses proches en se montrant radical et droit dans ses bottes. C’est donc les intérêts égoïstes qui guident Actuellement l’esprit de ces trois mousquetaires qui veulent à tout prix attirer le regard des autocollants de la Transition sur eux.
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