Le mercredi 7 aout dernier, le ministre en charge de la pêche, Biendi Maganga Moussavou a rehaussé de sa présence les signatures faites au Centre d’appui à la pêche artisanale de Libreville (Capal), sis derrière le marché d’Oloumi dans le cinquième arrondissement.
La première convention paraphée par l’Ambassadeur du Japon et la Coopérative des mareyeurs et mareyeuses du Capal débouchera sur la construction d’un hall de vente, tandis que la seconde s’est faite entre le membre du gouvernement et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) a pour mission de booster l’aquaculture sur le plan local.
De l’avis des organismes internationaux, le Gabon est un pays qui dispose d’importantes ressources halieutiques, et des conditions favorables au développement de la pêche et de l’aquaculture. Malgré ces atouts, paradoxalement la pêche reste une activité qui ne contribue que marginalement au développement du pays, soit environ 1,5 au Pib national. Conscient de cet antagonisme, les autorités concernées ont reçu de fermes recommandations à l’endroit des populations locales et des structures de débarquement des produits de la pêche.
C’est dans cette optique que le diplomate, Masaaki Sato, « ce projet octroyé par le gouvernement du Japon permettra à la coopérative des mareyeurs et mareyeuses du Capal de se doter d’un nouveau bâtiment, qui assurera les services quotidiens de la coopérative. Le Japon a prouvé son attachement et son engagement dans le développement de la pêche de ce pays, qui se trouve être très riche en produits halieutiques », indiqué-t-il avant de rappeler qu’en 2009 près de 7 milliards Fcfa avaient été déboursés pour le projet d’accompagnement au Capal.
« Je voudrai d’abord remercier mon ami et frère Helder Muteia pour son soutien. La convention avec la Fao a pour but de développer l’aquaculture dans notre pays, c’est un programme estimé à 95.000 $ (pas moins de 55.000.000 de Fcfa) qui devrait nous permettre d’avoir une vision pilote pour dynamiser ce secteur. Aussi, elle évitera que nous nous acharnions sur nos richesses halieutiques afin que nous puissions élever du poisson soit au niveau de la mer ou des bassins sur le contient », s’est réjouis le ministre.
Ces conventions permettront à terme de soutenir la pêche et d’encourager la vente du poisson à moindre cout au Gabon, dans un premier temps. Puis, développer l’aquaculture afin que les pêcheurs locaux ne s’entêtent plus à vider nos eaux de ces précieux trésors comme c’est le cas actuellement.
MDN
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