Le Ministre des Transports, de la Marine Marchande et de la Mer, Dieudonné Loïc NDINGA MOUDOUMA, a récemment rencontré les représentants de l’Agence Française de Développement, notamment Marie SENNEQUIER, Directrice de l’agence du Gabon et de Sao-tomé Principe, en présence du Secrétaire exécutif de l’ARTEF et du Président du Conseil Administratif de cette entité. Le membre du gouvernement a tenu à échanger avec ses hôtes sur les enjeux liés au financement du plan national de remise à niveau du chemin de fer dans sa phase 2(PNR 2).
La réhabilitation de la voie ferrée est une nécessité pour les plus hautes autorités du pays. L’outil dans son ensemble (rails, ponts, traverses) est de plus en plus vétuste et cela ne semble pas s’arranger. À celà il faut également compter l’existence de zones instables, qui se gorgent d’eau durant la saison des pluies, et qui fragilisent l’ouvrage. Autant d’éléments qui perturbent le trafic et, parfois, provoque des déraillements, comme c’est le cas depuis plusieurs années.Financée à hauteur de 61 milliards de FCFA par l’Agence Française de Développement (AFD) grâce à un emprunt de l’État gabonais, la réhabilitation du chemin de fer Transgabonais fait partie des projets majeurs dans le secteur des transports.
Sauf que cette réhabilitation dans sa première phase ne semble pas avoir convaincu le Ministre des Transports qui lui-même a de nombreuses reprises emprunté le chemin de fer afin de toucher du doigt les travaux effectués.Dieudonné Loïc Ndinga Moudouma a donc émis des réserves quant à un nouvel emprunt, cherchant d’abord à comprendre l’utilisation concrète du premier financement. L’AFD avait d’ailleurs contribué à freiner le décaissement du prêt en cherchant à maîtriser les coûts. Avant le lancement du “PNR 2”, le Ministre a donc insisté sur une évaluation approfondie du “PNR 1”. Une commission de travail devrait être mise en place entre les parties prenantes afin d’élaborer un rapport détaillé de l’usage du premier emprunt.
Selon l’entreprise ferroviaire ( Setrag) , 238 kilomètres de voies ont pu être remises à niveau en 2022. Pourtant l’impact des travaux est toujours attendu. Toutefois, l’agence française de développement en tant qu’acteur majeur de l’aide publique au développement, a assuré la première autorité de son engagement total pour le financement des projets dans le secteur des transports.
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