Depuis le début de la semaine, des messages d’une rare violence sur le Directeur de Cabinet du Président de la République, Brice Laccruche Alihanga, défraie la chronique sur la toile mais aussi dans la ville. Il s’agit de menaces de mort rédigées en grand caractère sur des murs un peu partout à travers la ville. Si la divergence idéologique constitue l’essence même du débat politique, l’on se demande bien les motivations de ce genre d’actes haineux.
« Laccruche tu es mort », et d’autres messages du genre sont lisibles sur les murs de certains monuments,habitations et institutions dans plusieurs artères de la capitale. Ces actes de vandalisme faisant échos d’appel à la haine à l’endroit du plus proche collaborateur du Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, font le tour des réseaux sociaux notamment Facebook et whatsapp.
Les gabonais sont en émoi depuis la diffusion en boucle desdits messages relayés par des canaux de communications numériques. En effet, face à de telles déclarations l’opinion est en droit de se demander qu’est-ce qui peut conduire des concitoyens à écrire de tels messages à l’endroit du directeur de cabinet du président, Ali Bongo. Le débat contradictoire pourtant bien assis au Gabon depuis l’instauration du multipartisme donne l’occasion à chacun d’exprimer ses avis.
Certes sa position stratégique au cœur de l’appareil étatique gabonais peut lui valoir de s’attirer les foudres de ses adversaires politiques, mais au grand jamais nous n’avons assisté à une telle exposition de colère en public. Ne pas partager la vision de quelqu’un n’a rien de nouveau sous le soleil des tropiques et partout ailleurs, d’ailleurs c’est l’apanage dans la sphère politique gabonaise mais l’expression d’une telle haine envers l’une des personnalités publiques les plus en vue est a condamné avec la dernière énergie par les autorités.
Si l’objectif des auteurs de ces actions répréhensibles est de semer le trouble il faut dire clairement que c’est peine perdue. Les gabonais dans leur for intérieur, sont assez matures pour ne pas se laisser embobiner par de telles bassesses. La vérité c’est que, Brice Laccruche Alihanga, a véritablement fait bouger les lignes depuis deux années aux côtés du numéro un gabonais. Et cela, lui a valu les foudres des personnes qui sont contre la politique appliquée par le pouvoir en place.
Au regard de ces menaces, les autorités compétentes sont appelées à sévir rigoureusement ce genre de comportement qu’il faut proscrire des mentalités gabonaises. Par expérience on sait que « la violence appel la violence », c’est pourquoi pour dissuader d’autres personnes de suivre ce pas, des poursuites judiciaires seront engagées dans les tous prochains jours afin d’appréhender ces personnes qui troublent l’ordre public.
MDN
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