Le conseil national de la démocratie sort enfin de son mutisme face à la situation de la double crise socioéconomique-sanitaire et sécuritaire que connaitrait le Gabon, à une paix des vaillants avec pour socle un contrat dit social.
Pour cette institution, cette crise avec son corollaire de violences interpelle l’entièreté de la classe politique d’où cette sortie médiatique.
Tous les partis politiques au sein du CND s’accordent à dire que ce qui était une crise socioéconomique en 2016, puis accentuée par la covid-19 en 2020 a atteint son exacerbation avec les dernières mesures édictées par le gouvernementpour lutter contre la pandémie du corona virus. « Elles sont cruelles, inhumaines et antisociales. Elles ne sont pas réalistes et sociales », ont-ils déclaré.
Dénotant la défectueuse gestion de la crise sanitaire au Gabon, la classe politique rejette l’affranchissement de la peur épanchée dans la conscience collective .De même qu’ils ont signalés que « la gestion de la pandémie peut avoir de bon résultats comme dans beaucoup de pays d’Afrique-Subsaharienne si elle associait à la décision, à côté de l’expertise technique, l’ensemble des forces vives de la nation».
Les partis politiques au sein du CND n’ont pas manqué d’interpeller le Président de la République Chef de l’Etat, SonExcellence Ali Bongo Ondimba pour le respect scrupuleux de tous les accords politiques signés. L’institution a demandé à comprendre la mise à l’écart du conseil lors des assises en relation avec les libertés individuelles et la démocratie.
Dans cette vision définie, l’institution a invité toutes les parties prenantes du pays à s’engager dans ce qu’elle appelle « Contrat Social » qui permettrait que tous participent à la gestion de la cité.
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