Conseiller spécial du Président de la République Gabonaise, Ali Bongo Ondimba, Camélia Ntoutoume-Leclercq fait son entrée au gouvernement au poste de Ministre Délégué auprès du Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique, du Transfert de Technologies, de l’Éducation Nationale, Chargé de la Formation Civique. Elle sera accompagnée de Patrick Mouguiama Daouda le ministre titulaire.
Patrick Mouguiama Daouda et son délégué Camélia Ntoutoume-Leclercq hérite d’un ministère stratégique avec pour objectif de boucler l’année académique 2020, préparer la prochaine rentrée des classes dans un contexte fortement dominé par l’épidémie de la Covid-19, mais surtout redorer l’image du système éducatif gabonais comme s’attèle à le faire depuis son apparition à ce poste l’actuel ministre.
Son parcours fait d’elle un des jokers sur lesquels peut s’appuyer le nouveau premier ministre gabonais. Elle a fait ses preuves au palais rénovation aux côtés du chef de l’exécutif gabonais.
Diplômée notamment de la prestigieuse École Nationale d’Administration de Strasbourg (France), promotion Émile Zola, et de l’École des Hautes Études en Sciences de l’Information et de la Communication (CELSA), Camélia Ntoutoume-Leclercq a été pendant une dizaine d’années conseiller chef au Département communication auprès du Secrétariat général du gouvernement et à la Primature.
Mais là ne se résume pas le parcours de la nouvelle ministre. Celui-ci est également marqué par une forte implication à l’échelle continentale et internationale à travers le monde associatif. En 2009, elle est la première femme africaine élue présidente de la Confédération des Associations Françaises et Étrangères des Anciens élèves de l’ENA, un réseau de 12 000 anciens élèves ou auditeurs de tous cycles confondus issus de 134 pays répartis sur 4 continents.
Avant d’être appelée au gouvernement, Camélia Ntoutoume-Leclercq était jusqu’à avant-hier encore conseiller spécial du président de la République Ali Bongo Ondimba qui a, dit-on, accueilli avec bienveillance, une particulière bienveillance sa nomination.
Dans ses nouvelles fonctions, elle sera chargée d’une mission délicate : aider Patrick Daouda Mouguiama à boucler l’année universitaire en cours et préparer la suivante dans un contexte inédit marqué par la crise du Covid-19 qui bouleverse le calendrier et l’organisation des universités. Et ce, tout en composant avec des syndicats qui, au Gabon, ont le corporatisme sourcilleux.
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