La zone économique spéciale du Gabon a été rebaptisée Arise avec la création de trois grands pôles, et l’Africa Finance Corporation augmente sa participation dans le capital de la branche portuaire et logistique de la filiale du géant singapourien Olam.
La zone économique spéciale du Gabon (GSEZ) vient de subir une réorganisation de fond, avec la création de trois pôles distincts : Arise Port & Logistics (Arise P&L), Arise Integrated industrial platforms, et Arise infrastructure services. La zone change également de nom et devient Arise, en référence à Arise holding, filiale du géant Olam et dont le CEO, Gagan Gupta, est également Africa Head d’Olam.
Arise P&L comprend désormais les entreprises A.P. Moller Capital -en tant que nouvel actionnaire- Olam International (Olam) et l’Africa finance corporation (AFC), partenaire d’Olam depuis son premier investissement dans GSEZ en 2016.
L’AFC augmente à 26 % sa participation dans le capital d’Arise P&L
La décision de restructuration a été marquée par l’annonce de l’AFC d’augmenter de 21% à 26% sa participation dans le tour de table d’Arise P&L, avec un apport supplémentaire de 48 millions d’euros, soit 43 % d’actifs détenus par A.P.Moller Capital et 31% par Olam.
D’après l’AFC, après cette réorganisation, l’accent sera principalement mis sur l’investissement et l’extension de l’écosystème dans les ports existants de minerais et de marchandises diverses au Gabon, ainsi que sur le développement de nouvelles infrastructures pour soutenir les écosystèmes en Mauritanie, en Côte d’Ivoire, au Togo et au Nigéria.
« D’autres projets comprennent le lancement d’un nouveau port de fret à Nouakchott – Arise Mauritanie – et un terminal de vrac à San Pedro, en Côte d’Ivoire – tous les deux déjà à un stade avancé de développement », ajoute le management de la holding d’investissement.
Pour rappel, l’AFC est une institution financière plurilatérale créée en 2007 avec un capital d’un milliard de dollars américains, dans le but de catalyser les investissements du secteur privé dans les infrastructures, à travers l’ensemble de l’Afrique. Son bilan actuel s’élève à pas moins de 5 milliards de dollars. Le service aux investisseurs de l’agence Moody lui a décerné la note A3/P2 (perspective stable). En 2019, elle a réussi une levée de fonds de 1,1 milliard de dollars.
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