Franckel Danny Ndong, jeune Gabonais de 24 ans, a avoué récemment avoir assassiné Jessica Marcy Okome (24 ans). Il a été arrêté vendredi dernier soir par les enquêteurs de la Direction générale des recherches (DGR, gendarmerie). Il serait passé à l’acte au niveau de l’échangeur du rond point de la démocratie, alors que la victime attendait patiemment un taxi pour son domicile après 19 heures le 3 avril dernier.
Au total 9 coups de couteaux sur plusieurs endroits du corps ont brisé les espoirs de toute une famille, la vie d’un petit garçon qui est condamné à grandir sans sa mère car désormais orphelin. Sans remords aucun ni regret, Franckel Danny Ndong, âgé seulement de 21 ans, a affirmé agir sous inspiration divine, pour «libérer les âmes». Et pour lui qui aurait déjà tué une douzaine de personnes à 21 ans seulement, Jessica Marcy Okome se trouvait simplement « au mauvais endroit au mauvais moment ». Refusant la thèse d’un braquage, le présumé assassin serait-il le messie de la mort ?
Se pose alors le sempiternel problème du retour de la peine de mort au Gabon. Mais également celui de la réinsertion sociale des anciens détenus ou des personnes atteintes de démence. À Libreville comme dans plusieurs localités du pays, des structures adéquates sont quasiment inexistantes pour veiller à un suivi psychologique des anciens détenus et des malades mentaux.
L’hôpital psychiatrique de Melen à Libreville tente tant bien que mal depuis plusieurs années de sortir de sa léthargie mais sans succès. Dans tous les cas, il revient aux plus hautes autorités du pays de veiller à la mise en œuvre d’une politique nationale visant à promouvoir la réinsertion sociale des anciens détenus et des personnes souffrant de démence.
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