Le Gabon par l’entremise de son ministère de l’agriculture, de l’élevage chargé du programme GRAINE en collaboration avec l’organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) n’est pas resté en marge de la célébration de la Journée internationale des coopératives organisée cette année sous le thème : « la consommation et la production durables des biens et des services. » L’espace Alicia-AGROPLUS de Libreville, a servi de cadre le 27 juillet dernier à Libreville pour la célébration de l’événement. Une journée porte ouverte avec expositions et visite de stands y a été organisée. La cérémonie de lancement des activités a été rehaussée par la présence du ministre de l’agriculture, de l’élevage chargé du programme GRAINE Biendi Manganga Moussavou, Mme Queen Anne Zondo, Ambassadeur d’Afrique du Sud au Gabon et le représentant résidant de la FAO au Gabon, Helder Mutéia. D’entrée de jeu, le Dr Wenceslas Mamboudou a prit la parole au nom des coopérateurs gabonais pour présenter l’activité des coopératives : « En effet grâce à leur fonctionnement le mouvement coopératif représente mode d’organisation accessible, non discriminatoire fondé sur le principe de l’adhésion volontaire en association ou en entreprise. Il permet aussi aux citoyens de réaliser leurs objectifs économique, sociaux et environnementaux par leurs propres moyens et sous leur propre responsabilité par exemple l’élimination de la pauvreté, la création d’emplois productifs et l’approbation de l’intégration social… » Il ajoute : « les coopérateurs que nous sommes envisageons de devenir un partenaire et un acteur important de la chaine de valeur du secteur agricole et de l’élevage. Au regard du potentiel et des caractéristiques pâturas de notre climat et de notre sol, nous sommes persuadé que les coopératives peuvent participer à la réalisation des attentes espérées par le gouvernement dans le cadre de sa stratégie de diversification de notre économie… » Pour le représentant résident de la FAO, cette cérémonie a été l’occasion de revenir sur la situation actuelle des coopératives gabonaises : « au niveau national le mouvement coopératif est présent dans le secteur agroalimentaire. Cependant, une forte proportion des entreprises coopératives sont encore à une phase de développement embryonnaire ou en phase de structuration. Cette phase de structuration se traduit par de nombreux défis à relever qui sont de trois ordre : la gouvernance interne et les modalités de gestion, la production durable des biens et des services au bénéfice des membres des coopératives et des consommateurs finaux et l’accès et la disponibilité des ressources que ce soit les moyens de production (terre, semences, outils, technologies, les financements, les savoirs faire et l’information) » a déclaré Helder Mutéia sans omettre d’ajouter : « le FAO soutient les entreprises coopératives gabonaises en particulier celles relevant de son mandat. Quatre interventions donc 3 projets de programme de coopération technique ont déjà été mise en œuvre dans ce sens à la demande du gouvernement… » Le ministre de l’agriculture, de l’élevage chargé du programme GRAINE prenant la parole à son tour est revenu sur les efforts consentis par le gouvernement dans la promotion de ce secteur d’activité et les objectifs du ministère pour cette journée : « il faudrait rappeler avec force que c’est principalement la mise en œuvre de la vision du président de la république chef de l’état S.E Ali Bongo Ondimba de valoriser notre potentiel agricole et de garantir la sécurité alimentaire et nutritionnelle des gabonais notamment à travers le projet GRAINE qui a constitué l’accélérateur avec prés de 1200 coopératives créées regroupant en leur sein plus 17000 concitoyens. Vous l’aurez donc compris l’objectif que le ministère voit dans cette journée organisée avec la FAO. C’est donc pour le gouvernement Emmanuel Issoset Gondet l’occasion de réaffirmer le rôle essentiel des coopératives qui doivent en notre sens constituer le maillon déterminant, le maillon le plus important dans le développement agricole de notre pays… », a déclaré Biendi Mangaga Moussavou. « Ceci étant dit, les problèmes subsistent par exemple, il est encore fastidieux de créer une coopérative dans notre pays. Les procédures sont encore longues. À l’instar de la performance réalisée par le guichet unique de l’ANPI qui a raccourcit le délai de création d’entreprise, nous au ministère nous avons décidé d’accentuer la procédure de décentralisation des la procédure d’obtention d’agrément technique et d’exploitant agricole dans nos services provinciaux. Nous voulons fluidifier le processus de création des coopératives et faire en sorte que ça soit effectif qu’on ai plus besoin de remonter jusqu’à Libreville, d’attendre la décision de l’administration centrale pour démarrer ses activités », at-til ajouté. Après une séance de remise des agréments techniques aux coopératives présentes, le ministre et sa délégation ont pris part à une séance de présentation d’activités par certaines coopératives avant de clôturer cette journée par une visite des stands. PAGUI]]>
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